Chapitre 15

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- T'as un petit charme quand tu rougis.

Elle se met à rougir de plus belle, ce qui me fait encore plus sourire. J'apprécie de savoir que je lui fais encore quelque chose même si elle ne va pas l'admettre.

- Je suis désolée pour ce qu'elle t'as fait.

- Oh non, ne t'inquiète pas tu n'as pas à t'excuser, tu n'as pas commis la faute.

- Euh... Tient.

Elle me tend un pull, je lui prend et lui fais un sourire, je suis plutôt surprise de son geste, je ne m'attendais pas à ce qu'elle me donne un de ses pulls, je suis agréablement surprise.

- Merci.

- De rien c'était la moindre des choses.

- Non c'est gentil que tu me fasses cette attention malgré ce que je t'ai fait. Au fait tu viens faire quoi ici ?

- Mes amis voulaient me vider la tête et toi ?

- Ils n'ont pas choisi le meilleur endroit et pareil.

- Ouais mais ce n'est pas leur faute je ne leur ai rien dire sur ce sujet.

Donc elle m'a fait assez confiance pour avouer un truc dont elle n'a même pas confié à ses amis, je me sens mal...

- D'accord...

- Je vois que tu le portes toujours, je pensais que tu l'aurais déjà enlevé pour le revendre depuis le temps.

Je suis la direction de son regard et je comprends qu'elle parle du collier qu'elle m'avait offert. Elle pense sérieusement que je suis aussi méchante que ça de vendre un cadeau qu'on m'a offert. Je ne vendrai jamais un cadeau où quelqu'un a mis son cœur pour le faire. Je donnerai ce collier à personne, tout simplement parce que c'est elle qui l'a fait pour moi.

- Je ne vois pas pourquoi je l'enlèverai et encore moins pourquoi je le donnerai à quelqu'un.

Elle ne me répond pas et s'apprête à partir. C'est hors de question que je la laisse partir alors que ça fait deux semaines qu'on ne s'est pas parlé sérieusement, je l'attrape donc par le poignet.

- Attend.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- J'aimerais savoir si j'ai une chance que tu me pardonnes un jour.

- Tu donnerai une deuxième chance à une personne dont tu l'as pensé amoureuse de toi mais finalement tu n'étais qu'un simple jeu pour elle.

J'admet que si j'étais à sa place je n'aurai sûrement plus jamais parlé à cette personne mais je ne sais pas comment j'aurais réagi si cette personne aurait été elle, je ne l'imagine pas faire ce genre de chose une seule seconde, c'est une trop bonne personne pour le faire.

- Je... Je ne sais pas, enfin je ne sais pas comment j'aurais réagi si cette personne serait toi.

- Pourquoi je serai différente des autres personnes ?

- Parce que tu n'aurais jamais fait ça.

- Oui comme toute personne normale.

Pas faux.

- Non mais toi tu n'aurais pas ça parce que tu détestes blesser les gens.

L'enjeu d'un pariWhere stories live. Discover now