Faites l'amour, pas la guerre !

15. Le malade imaginaire... Ou pas.

Le vendredi était arrivé, c'était enfin le dernier jour d'examen. Après c'était les vacances, la période de repos bien méritée des étudiants et la période préféré de Yoongi, le feignant de service. La semaine avait été vraiment longue pour lui, interminable même à certains instants et pourtant le voilà à la fin. Tout ça à cause de cet emmerdeur de Jimin, il l'avait vraiment rendu dingue tous les midis. Heureusement, c'était presque terminé pour les deux semaines à venir.

C'était avec ces pensées que le bleuet rejoignit sa salle de cours sans se presser pour son avant dernier devoir. Il saluait ses amis, leur souhaitant « bon courage » avant de partir s'installer à sa place dans le fond de la pièce où le contrôle débuta peu de temps après. L'attention de Suga fut attirer par la non présence de son ennemi juré devant lui, secouant sa tête, il haussait les épaules, il se replongeait dans sa feuille. Qu'est-ce qu'il en avait à faire après tout, si l'autre imbécile ne voulait pas son diplôme, c'était son problème pas celui du décoloré. Il poursuivait donc son travail, se concentrant uniquement sur ça. Cependant il fut une nouvelle fois déconcentré lorsqu'il entendait frapper à la salle de cours. Il portait ses yeux sur l'entrée de la classe dont la porte venait d'être ouverte après l'autorisation du professeur. L'ancien roux pénétra dans la salle, il s'excusait brièvement pour son retard avant de rejoindre sa place ou il échouait sa tête dans ses bras alors que le professeur surveillant lui distribuer les feuilles du devoir.

Derrière lui, le bout de sucre haussait un sourcil avant de se replonger dans ses fiches mais un léger ronflement fort désagréable se faisait entendre juste devant lui. Agacé, le bleuet tapait son pied dans le siège du brun. Celui-ci se redressait d'un coup, se plongeant dans sa feuille d'examen mais plusieurs fois le plus petit repiquait du nez, lâchant un bruit disgracieux mais suffisamment discret pour que seul Yoongi ne puisse l'entendre. Ce dernier donner des coups dans sa chaise puis au bout d'une heure trente de ronflement, le bleuet se contentait de tenir réveillait son ennemi. Il pouvait le laisser dormir, ce dernier se louperait pour son examen blanc mais il trouvait beaucoup plus amusant de le laisser se louper, tout en le faisant chier.

***

Seize heures trente sonna enfin, la journée d'épreuve était donc enfin close et la semaine d'interrogations, finis. Qui plus est, l'imbécile brun n'avait pas été là pour polluer l'air du coloré du midi et de l'après-midi.

Alors que Yoongi rejoignait le tableau pour récupérer son sac à dos et son téléphone prit par leur professeur en début de devoir, Namjoon l'interpelait l'informant de son départ imminent en compagnie de Jin, ce dernier déjà au côté du blond platine.

« Ça, ça veut dire : Tu me suis, je te tue. » Pensait-il fortement. Il hochait la tête, de toute façon il n'avait pas envie de tenir la chandelle mais ce n'était pas cool de la part de Namjoon d'encore le larguer tout seul comme un idiot. Finalement, il saluait le reste de ses potes présent dans la salle, prenant la route pour rentrer chez lui. A peine eut-il mis les pieds en dehors de l'établissement que le mot 'liberté' traversait ses lèvres, une joie intense se lisant sur son visage. Les vacances, le meilleur moment des études.

C'est en imaginant tout ce qu'il ferait pendant ses deux semaines de liberté, à savoir : dormir, déjeuner, dormir, aller aux toilettes, puis encore dormir et redormir, programme fort intéressant, qu'il poursuivait son chemin. Suga ne se rendit même pas compte qu'il avait déjà fait la plus grosse partit du trajet, tellement ses pensées obstrué son cerveau vide d'énergie après avoir était utiliser la moitié du jour. Il se retrouvait à présent devant l'école de sa petite sœur sensé, à priori, être vide de monde à cette heure. Seulement, une silhouette enfantine était assise sur le muré en pierre dans l'entrée de l'école primaire. Yoongi la reconnaissant sans mal, au départ, il voulait simplement et seulement l'ignorer suivant sa route mais il faisait vite demi-tour, la curiosité le dévorant totalement du plus profond de son être.