vingt-huit

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dis-moi oui

Camilla Morreti

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Camilla Morreti

Juillet 2019 - Clamart

Je me tournais dans mon lit, Mathieu grognait à côté de moi et je pouffais de rire en voyant sa joue complètement écrasée sur mon oreiller.

On avait passé la nuit à jouer à la play, on a dû se coucher vers six heures du matin, on était juste insupportable hier.

Je passais mes doigts sur l'autre joue de mon blond, il marmonnait un truc incompréhensible et je fronçais les sourcils en rigolant. Ma main venait se poser sur l'arrière de son crâne, je caressais ses cheveux décolorés, d'ailleurs il lui fallait une décolo, il y avait plusieurs couleurs là.

Mon polonais enroulait ses bras autour de moi, sa joue quittait le coussin pour se mettre sur ma poitrine, je souriais en le voyant comme ça, on était niait à mourir.

Je prenais mon téléphone pour regarder l'heure, il était assez tard, onze heure et demi. Je le faisais tomber sur le matelas et je refermais les yeux, flemme de bouger.

Mathieu - Il est quelle heure ?

- Même pas midi. Il grognait et je ricanais.

Mathieu - J'suis mort.

- C'est toi qui a joué à la play jusqu'à je sais pas quelle heure aussi.

Mathieu - Ouais mais toi aussi tu m'as soutenu dans ma connerie.

- On est deux enfants Mathieu, logique que je t'arrête pas dans ta connerie. Il ouvrait un œil et il me regardait.

Je lui frappais le dos quand il mordait la peau de mes clavicules, malade votre pote.

- Mais t'es complètement bête ! Il rigolait et il roulait sur le côté.

Mon décoloré mettait ses bras derrière sa tête en me regardant me lever et aller vers le miroir pour regarder la trace qu'il m'avait faire. Il souriait comme un con et je lui lançais un regard noir à travers la glace.

Puis, une idée de génie s'allumait dans mon cerveau. Je m'avançais vers lui, je basculais sur son corps, m'asseyant à califourchon sur le bassin de Mathieu. Je rapprochais mon visage du sien, son regard avait changer, il était rempli de désir.

Je posais mes lèvres sur sa mâchoire, il grognait et mon sourire s'intensifiait beaucoup plus, mes baisers descendaient jusqu'à son cou, que je mordais parfois.

Mathieu - Tu joues à quoi ? Sa voix était nettement plus grave.

- Moi ? Je le regardais dans les yeux. Rien pourquoi ? Je reposais mes lèvres sur son cou.

Ses mains venaient de poser sur le bas de mes reins, j'ondulais mon bassin sur celui de Mathieu, il me pinçait doucement la peau et je constatais que j'avais réussi mon plan. Soit lui foutre la haine.

dis-moi ouiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant