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Camilla Morreti
Novembre 2019 - Clamart
Je me réveillais dans les bras de mon polonais, aujourd'hui nous avions rien, mais rien à faire de notre journée. J'étais en repos et Mathieu ne travaillait pas non plus.
Mathieu resserrait ses bras autour de ma taille et il posait sa joue contre ma poitrine. Je passais mes doigts dans les cheveux de mon rappeur, il soupirait d'aise et se replaçait correctement.
Mathieu - J'ai pas envie d'me lever... Il parlait avec une voix rauque.
- De toute façon on a rien à faire.
Mathieu - On reste là, on bouge pas. Je ricanais et je baissais la tête pour le regarder.
Ses cheveux étaient en bataille, ils étaient un peu plus longs que d'habitude, puis mes yeux détaillaient l'entièreté de son visage, de ses cils, à ses nombreux grains de beauté.
Je jouais avec les cheveux décolorés de Mathieu, pendant que lui, finissais sa nuit.
J'embêtais un peu mon polonais, je faisais un peu n'importe quoi avec ses cheveux, il râlait mais ce n'est pas pour autant qu'il bougeait.
- On se lève ? Il grognait.
Mathieu - Non.
- Allez... j'ai envie de manger.
Mathieu - Non... Il resserrait encore plus des bras autour de moi.
- Bah moi j'vais manger, je le poussais mais monsieur Pruski ne voulait pas bouger d'un poil, Mathieu !
Mathieu - Mais t'as dit qu'on avait rien à faire...
- Oui, on fait rien de la journée, mais là j'ai la dalle.
Mathieu grognait mais j'arrivais à me détacher de son emprise, j'allais directement dans la cuisine pour me faire un café, et en faire un aussi pour mon blond.
Je trainais un peu sur mon téléphone pendant que les deux boissons chaudes se préparaient, je répondais à un message de Nina, qui me demandait si elle pouvait passé. Je lui répondais que oui, et aussi que Mathieu était là.
D'ailleurs en parlant du loup, mon copain rentrait dans la cuisine, les yeux encore clots et les cheveux en bataille. Il s'asseyait juste à côté de moi, sur un tabouret, mais il me tirait pour que je vienne devant lui.
- Nina va passé aujourd'hui.
Mathieu - Ok. Il enroulait ses bras autour de mes hanches et il posait sa joue contre ma poitrine.
- T'es trop mignon quand t'as besoin d'affection. Il me pinçait et je rigolais.
Mathieu - Arrête, commence pas. Il pouffait lui aussi de rire.
