𝙉𝙤 𝙁𝙪𝙘𝙠𝙞𝙣𝙜 𝙒𝙖𝙮☪︎ᴊᴋ

• ＴＷＥＮＴＹ-ＥＩＧＨＴＨ •

Jimin remercia Jungkook de ne pas avoir fait de commentaire sur sa réaction lorsque la main du bleuté a frôlé son entrejambe, un silence bien pesant s'est immiscé entre eux et ce durant les heures dans lesquelles ils visionnaient le film. Après, Jungkook a jugé préférable de rentrer chez-lui, et Jimin n'a pas contesté cette décision. Il leur fallait se séparer un moment l'un loin de l'autre, prendre l'air et remettre à nouveau en marche leur pensée.

Ils se sont regardés dans les yeux au pas de la porte sans rien dire, mais leurs regards parlaient pour eux. Ils se sont ensuite dits au revoir et Jimin s'est effondré sur la porte fermée.

- Mais qu'est-ce qui t'arrive ? On dirait que t'es sur le point de mourir, dit Ji Yeon en apparaissant dans le salon avec un paquet de chips dans les mains qu'elle dévorait avec impatience.

- J'ai tellement chaud et froid et chaud et froid, murmura-t-il tout en entourant son corps de ses bras.

Ji Yeon fit quelques pas en arrière.

- C'est peut-être le Covid-19, tu sais, la maladie qui te transforme en zombie. Je te conseille de prendre un rendez-vous chez le médecin.

Le violacé commença à jouer avec les mèches de sa frange.

- Y en aura pas besoin. Je crois déjà savoir ce que c'est, et c'est pas quelque chose qui se soigne.

- Donc c'est le SIDA ?

Jimin grogna de désespoir puis se releva.

- Très gentil de ta part de souhaiter mon malheur ! s'exclama le violacé en regagnant sa chambre.

- Attends ! C'est ça ou pas ? cria Ji Yeon dans son dos.

- La ferme !

Putain. Il s'en est fallu de peux.

Jungkook remercia le ciel de n'avoir trouvé son frère dans le miroir en rentrant chez-lui, il n'a perdu qu'un instant de plus afin de regagner sa chambre verrouillant la porte à double tour avant de se jeter sur son lit.

Encore un peu, et il aurait complètement perdu les pédales.

Il s'allongea sur le lit en étoile de mer, un énorme bourdonnement résonnait sans cesse dans ses têtes l'empêchant de garder ses pensées saines.

Ce désir grandissait en lui à une vitesse fulgurante.

Il se roula sur le côté en se recroquevillant en boule. Les battements de son cœur ne s'arrêtaient pas peu importe les positions qu'il prenait pour les calmer, Jimin revenait toujours dans sa tête. Il voyait encore cette buée recouvrir le corps athlétique de ce dernier trempé de gouttes d'eau, ses muscles se mouvoir avec souplesse à chaque mouvement effectué, il entendait encore le ton suave et séducteur de sa voix faire écho dans sa tête. Ça le faisait trembler d'envie et le peu de bon sens qui lui restait partit une fois de plus en plus.

Il descendit sa main jusqu'à la boucle de sa ceinture, la défit précipitamment puis il introduisit sa main dans son boxeur et attrapa la largeur épaisse de son pénis qu'il commença à caresser doucement.

Il avait toujours l'impression de sentir la présence de Jimin dans la pièce, à ses côtés, défilant ses doigts sur chaque partie de son corps, il rêvait depuis la nuit des temps à sentir ses douces lèvres dévorées avec fougue les tiennes. Jungkook le désirait plus que tout autre chose dans l'univers, il voulait le sentir pleinement en lui, ce désir grandissant commençait à prendre de l'ampleur le rendant totalement malade et fourbe, et jamais il s'est proclamé étant une rose innocent, non, il était le tigre qui voulait s'approprier la rose afin qu'elle soit sa propriété.

Il s'allongea sur le dos, son corps picotait comme si on insérait une à une des petites aiguilles dans sa peau, il se perd, démuni de tout bon sens, accélérant avec impétuosité les mouvements de ses allés et venus, une pointe de douleur se fait ressentir dû à la fermeté qu'il emploi dans ses mouvement, l'extase grimpe au comble, un énorme bourrasque de chaleur se crée dans la pièce et la transporte dans une autre dimensions, c'est presque l'enfer, son être entier goutte de sueur, de sa main libre il tire sur les draps de son lit, il avait l'impression que c'était réel, qu'à à la place de ses deux doigts enfoncés dans son cul, c'était le pénis forcené de Jimin qui malmenait son arrière-train sans repos ni lendemain jusqu'à ce qu'il ne touche enfin son point sensible, son dos se décolla du lit, son paroxysme est au comble et il atteint son apogée en se déversant dans d'énormes jets de spermes sur les draps tout en poussant des complaintes de plaisir.

- Je suis le pire bordel de merde.