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Cela fait une bonne heure que je suis réveillé, mais que je n'ai pas bougé de mon lit, rêvassant à cette nouvelle sensation que j'ai éprouvé hier soir quand je me suis donné du courage pour demander à mon vigile de baisser la fermeture éclair de ma robe.

En vrai, il ne c'est rien passé, hormis les chatouilles dans mon ventre quand ses doigts chaud et délicat du vigile ce son posé sur ma peau, puis qu'il a fait descendre délicatement la fermeture s'arrêtant un peu plus haut que là normal d'un geste respectueux. Je me souviens de la sensation de son souffle sur ma peau au niveau de mon cou que j'ai laissé à découvert. Chose que je n'aurais jamais faite jusqu'à maintenant... Je ne sais pas ce qu'il ma pris, mais j'ai aimé ça. J'ai aimé sentir son regard sur mes épaules dénudé, j'ai aimé ressentir le désir qui l'animait pendant cette courte parenthèse et j'ai vraiment aimé ressentir tout cela. J'en veux plus. À moins que je me fasse des idées. J'ai tellement besoin d'exister que je me laisse à rêver d'attention alors qu'il n'y a sans doute rien. Je ne sais pas.

Ashe. Je n'ose même pas l'appeler par son prénom. Je ne le connais pas. C'est un chef à la coupe de Père et je ne sais pas quel âge il doit avoir. Il est jeune, certes, mais quand même plus âgé que moi. Ce n'est pas bien d'éprouver cela, c'est interdit. Mais malgré ça, cette interdiction m'attire.

Je rougis bien malgré moi en pensant à lui et en sentant la chaleur de ma peau sous mes draps. Je remonte mes draps quand trois coups toc à ma porte et que ma femme de chambre rentre et me regarde stupéfaite. Avec c'est cheveux gris ramener en queu de cheval, ces petit yeux trop rapprocher et ces rides qui parsème son visage, elle me fait penser pendant deux minutes à une méchante sorcière sortis d'un de mes livres.

- Toujours dans votre lit ?

Je râle en ramenant mon drap sur le visage. Ne puis-je pas avoir ma tranquillité et pouvoir sortir de mon lit quand bon me semble ici ?

- Aller jeune fille debout. Dit elle en ouvrant en grand mes rideaux puis la fenêtre.

Je ferme les yeux rapidement et ramène une fois encore le drap sur ma tête.

- Non mais regardez moi ça, votre robe d'hier soir, encore par terre a traîner au sol.

Je ne réponds rien quand elle retire d'un geste brusque les draps qui me recouvrent. Je me recroqueville sur moi-même à cause de la fraîcheur matinale qui me saisit rapidement.

- êtes-vous souffrante ?

- non.

- Dans ce cas jeune fille, a la douche, votre père veut que vous soyez prête vous et vos sœurs avant l'arrivée du Ministre.

- Pourquoi faire ?

- Pour accueillir et respecter son visiteur bien sûr. Gronde t'elle.

- Mais il ne veut que Crystal, ils veulent tous que Crystal. Dis-je soudain énervé.

- Allons allons pas de jalousie ici, et puis, vraiment, ne me dites pas que vous avez envie de tenir compagnie à ce ministre... Gras et dégouttant. Finis t'elle dans un murmure.

Je la regarde surprise avec des yeux ronds et éclate pour la première fois de rire devant elle.

Elle écarquille les yeux quand elle se rend compte de ce qu'elle vient de dire puis fini par rire à son tour jusqu'à ce que son visage redevienne sérieux.

- Aller, il est temps. Dit elle enfin.

Je me redresse et pose une main sur mon ventre qui gargouille. Suivant mon regard, ma femme de chambre rouspète.

- Trop tard pour le petit-déjeuner, vous auriez dû y aller tôt ce matin.

Je rouspète à mon tour et me décide à aller sous la douche. Quand j'en sors, une nouvelle robe m'attend, évidemment. Elle est toute dorée avec des perles et des diamants qui reflètent les lumières. Elle s'arrête au niveau du haut de mes genoux et est légère quand je la prends dans mes mains. Elle est certes belle, mais j'attends toujours la journée où je vais pouvoir être dans des vêtements simples et décontracter.

GOLDOù les histoires vivent. Découvrez maintenant