Chapitre 5 : Rébellion révélatrice

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— Ce n'est pas prévu, répondis-je en souriant. Ou en tout cas, pas aujourd'hui !

— Ça marche. Je vais aller me coucher, je suis fatigué de toute façon, me répond le petit chenapan aux yeux bleu.

Je lui avais dit cinq minutes dans tous les cas.

— Ouais, allez, bonne nuit ! à demain !

— C'est ça, à demain, finissais-je. N'oublie pas d'éteindre la lumière en partant.

Je m'allonge ensuite sur le dos en regardant le plafond. Un silence de plomb envahit l'atmosphère et mes pensées vont bon train. Je suis pensif, certes, mais j'ai aussi cette maudite boule au ventre qui revient sans cesse tous les soirs. Cette peur d'être le lendemain parce que je sais que je vais devoir encore une fois affronter Jacob... Quelle angoisse. Malgré tout, nous sommes vendredi demain, ce qui signe donc la fin de la semaine et donc un repos bien mérité. Je vais tenter de me consoler comme ça et fermer les yeux, je finirais bien par m'endormir un moment ou un autre.

...

Le jour se lève paisiblement, hélas avec les rayons du soleil qui me brûlent la rétine. J'aurais bien aimé être malade, tiens.

J'enlève la couette et fait mon lit avant de m'étirer bien comme il faut.

Je descends puis remarque le déjeuner déjà prêt, mais je n'ai pas faim. Comme tous les matins, l'anxiété me donne envie de vomir alors, je ne veux prendre aucun risque.

— Bonjour chéri, tu ne déjeunes pas ?

— Non, je n'ai pas faim. Merci maman ! Je vais partir en cours, je suis en retard !

— Mais, tu commences à neuf heures, et il n'est que sept heures trente...

— Au moins, je serais en avance, et puis je dois aller chercher Mickael !

— Je vois, me réponds ma mère. Alors passe une belle journée Nono !

Elle est pénible avec ce surnom !

— S'il te plait, arrête avec ce surnom débile, je n'ai plus seize ans ! Râlais-je.

— Ça veut dire quoi, ça ? Reprend Wyat qui déjeune dans le calme.

— Je taquine, calme tes pulsions, nabot ! Allez, à ce soir !

Puis je ferme la porte.

PDV Wyatt et Meredith :

— Il est bizarre, tu penses que c'est à cause de ce Jacob, Maman ? Dit Wyatt à sa mère.

— Oui, c'est même sûr. Comment es-tu au courant de cette histoire ? Lui répond cette dernière.

— Les murs ont des oreilles et le bois parlait un peu fort, hier soir.

— Je vois. Ton grand frère doit être fort pour toi, alors s'il te plait, ne lui parle pas de ça, va dans son sens et soit fier du poids qu'il porte sur ces épaules. D'accord ?

— C'est ce que je comptais faire ! J'y vais, à ce soir Maman !

— À ce soir mon chéri !

PDV Noah :

C'est tous les matins comme ça en ce moment et le malaise qui se crée est pesant, mais je préfère ne plus y penser et je pars chercher Mickael.

C'est mon meilleur ami. Je me sens bien avec lui, même s'il est assez peureux et timide. Ce que je veux dire par là, c'est que je ne peux vraiment pas compter sur lui quand les coups de poings se comptent par dizaines, quoi. Bah tiens, en parlant du loup...

L'Atlantide, l'île perdueOnde histórias criam vida. Descubra agora