Chapitre 51 : Aveu salvateur

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PDV de Noa.

Après avoir affronté Moros, le soldat contre qui je m'entrainais en duel, je me réveille la minute d'après dans mon lit inconfortable de la cabane ou je loge avec Charlie. Et, le pire dans tout ça, c'est ma pierre dorée qui s'illumine, accompagné d'un chuchotement de petit vieux à la voix grave me disant : '' Nage au sein du destin des porteurs de pierre, ainsi ton esprit deviendra plus clair ''. C'est quoi ce charabia ?

Flippé, je laisse tomber la pierre par terre et recule de plusieurs pas, jusqu'à atteindre la petite table circulaire en bois installé au fond du logement. Je regarde tout autour de moi afin de comprendre d'où vient cette voix et me pose milles et une questions : Est-ce le père de Thalia ? Non, sa voix n'est pas si grave, bien que charismatique. Ni celle d'Alfdan, la sienne est légèrement plus aigüe. Et puis, qu'a-t-il voulu me dire ?

Ma tête fuse et s'apprête à exploser, à force de réfléchir sur le pourquoi du comment. Beaucoup trop de choses étranges se passent depuis mon réveil. Mais, concentrons-nous sur la phrase et découpons-la en deux parties.

''Nage au sein du destin des porteurs de pierre ''. Bon, j'ai bien compris qu'on parle la du chef ainsi que de toute sa clique. Mais '' Nage au cœur du destin'' ... Alors la...

Quand soudain, quelqu'un ouvre la porte. C'est Thalia ! Je suis content de la revoir !

-          Salut Thalia ! Je ...

Contre toute attente, elle lâche le petit sac qu'elle avait dans les mains et me serre très fort dans ses bras. Je ne sais pas trop comment réagir sur le coup, c'est étrange, voir même un peu gênant. Mais bon, c'est loin d'être désagréable.

-          Euh, Je suis content de te voir aussi ... ? Dis-je, un peu déconcerté.

-          Je suis tellement soulagé, je te croyais mort ! Me répond la jolie demoiselle aux cheveux blancs lâchés.

-          N'abusons pas non plus, je dormais, rien de plus normal...

-          Alors tu dors depuis cinq jours, dans ces cas-là !

Soudain, je me mets à éclater de rire. Pas parce qu'elle me fait rire, mais par nervosité. J'ai un peu de mal à y croire, alors...

-          Comment ça, je dors depuis cinq jours ? Tu m'explique, s'il te plait ? La questionnais-je, encore sur les fesses.

-          Tu ne te souviens de rien ?

-          Je devrais me rappeler de quelque chose ?

Je la vois soucieuse et intriguée. Était-ce si grave ?

-          Dis-moi ce dont tu te souviens, me demande-t-elle en s'asseyant délicatement sur le lit.

-          Eh bien... Dis-je, en faisant de même, je combattais Moros en duel et je me rappelle avoir eu mon cœur qui battait la chamade et...

-          ... Et ?

Non.. Tout mais pas ça ! J'espère que ce n'est pas ce que je pense !

-          Eh, tu vas bien ? t'es tout pâle, d'un coup... Rétorque-t-elle, en posant sa main sur mon épaule avec ses petits yeux de biche.

Je n'entends même plus ce qu'elle me dit, à vrai dire. Ma tête est juste hantée par des pensées négatives, et je n'arrive plus à me focaliser sur autre chose. J'ai cette peur incessante d'avoir pu causer du tort et faire du mal aux gens qui m'entourent, ou même faire du mal tout court, d'ailleurs ! Ça m'oppresse, je suis contrarié et là, oui, je suis tout pâle ! Et, il y'a de quoi ! Bordel...

L'Atlantide, l'île perdueWhere stories live. Discover now