Keep the head up - Lando Norris (FR)

Chapitre 48 - Famille

⚠️⚠️Warning lemon⚠️⚠️

8 décembre 2021, Abu Dhabi

Je me réveille, un peu avant Lando, et vois un commentaire qui me glace le sang.

@mathildasuarez : on dirait ton père et moi

O- Je vais la tuer !

Lando se réveille en sursaut pendant que je commence à faire les cents pas en me mordillant la langue.

L- Quoi !

Je balance le téléphone sur le lit.

L- Oh.

O- Je ne suis pas comme elle !

L- Tu ressembles à ton père.

O- Tu es encore moins comme elle ! Cette perverse narcissique !

L- Ony ! Tu te rappelles de ce qu'on a dit ?

O- Elle n'est pas pour moi une inconnue simplement jalouse, elle est ma génitrice, celle qui m'a mise au monde. Et...

L- Et quoi ? C'est la même chose ! Ta mère est jalouse de toi.

O- Stop ! Elle n'est pas ma mère !

L- Mathilda est jalouse de toi, elle n'a rien à dire, tu n'as pas de compte à lui rendre.

O- Mais oui ! C'est vrai ça ! J'ai pas de compte à rendre à cette connasse !

L- Oh la violence !

O- Argh, il est vraiment temps de régler cette histoire, avant Noël ce sera fait. Ça doit être fait avant Noël.

On finit par aller au paddock.

Je sens déjà les regards des autres qui vont nous plaquer contre les murs sans même nous toucher.

Dans la voiture qui nous conduit jusqu'au circuit, je stresse beaucoup.

Lando le voit assez vite et mets sa main sur la mienne.

J'en profite pour la lui serrer très fort.

Cette main sera réellement mon anti stress à vie.

L- Ça va aller, n'oublie pas ce que l'on a dit.

Il me fait un bisou sur le front et on arrive.

Quand on sort de la voiture, il me prend tout de suite la main.

On n'a jamais vu de paparazzis devant l'a paddock, et bien maintenant oui.

Mais on a des vrais photographes, qui sont toujours là, pour nous prendre en photo avec respect dans le paddock.

Tout le monde a l'air ravi de nous voir ensemble.

Tout le monde nous félicite, vraiment.

Que ce soit des gens des autres écuries ou le personnel de la F1, ou même les journalistes, tout le monde a l'air ravi.

Et c'est là que je m'en rends compte. Peu importe la politisation de la F1, peu importe les magouilles qu'il peut y avoir, les coups bas pour la course, les rivalités, ils seront toujours là. Je le sais, ça se voit. J'ai été surprise de leurs réactions, en bien. Ils me traitent comme je le mérite, comme personne ne m'a jamais traité. On est une famille. La famille typique : coups bas, hypocrisie, mais toujours du soutien.

Et c'est aussi là que je me rends compte, j'ai besoin de la F1 plus que je ne le pensais, et plus que je ne l'aurais voulu.

Maintenant je leur fais presque confiance.