Chapitre 2 - Séduction effrayante.

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Les heures passèrent et nous étions toujours sur la piste de danse, même si les filles n'arrêtaient pas de faire des aller-retours entre la piste et le bar.

Elles semblaient apprécier les boissons alcoolisées, contrairement à moi qui n'avait fait qu'un seul aller-retour pour un verre d'eau.

Ne sachant pas l'heure qu'il était, je sors mon téléphone et je suis surprise de voir qu'il était déjà très tard. Il était temps pour moi de rentrer.

De plus, je ne sentais plus mes jambes et la fatigue commençait à s'installer en moi.

Je me rapproche des filles et leur signale mon départ. Malgré leurs déceptions, elles comprenaient et m'enlaçaient chacune à leurs tours.

- Tu vas nous manquer, Irène. Lance l'une des filles.

- Vous aussi, les filles. Fis-je avec une légère pointe de tristesse.

Nous nous enlaçons en nous promettant que c'était seulement un au revoir et non, un adieu.

Mais cette promesse était seulement un moyen d'atténuer le fait que nous nous ne reverrons plus.

Je le savais ça et ce, depuis qu'elles m'avaient annoncé qu'elles quittaient Londres.

Une fois que vous avez la chance de quitter Londres, vous ne revenez plus et c'est ce que les filles comptaient faire.

Je ne leur en voulais pas, je ferai la même chose si j'étais à leurs places mais je ne pouvais m'empêcher d'avoir un petit pincement au cœur.

Je lance, au loin, un bisou aux filles et rejoins la sortie du bâtiment.

Mes amies avaient décidé de rester et de danser encore un peu. Enfin, dirai-je encore pour quelques heures au vu de leurs folies.

Leurs joies de vivre allaient me manquer.

Dès les pieds à l'extérieur, je suis, aussitôt, frappée par le vent frais qui s'abat sur mon corps, encore chaud.

Malgré le changement soudain de température, je suis soulagée par cette fraicheur. La chaleur, provoquée par tous ces corps qui se déhanchaient sur la piste de danse, était assez étouffante qu'il était, parfois, difficile de respirer.

Je m'éloigne un peu plus de la boîte et m'arrête au bord du trottoir. Mes yeux scrutèrent les environs à la recherche d'un quelconque véhicule ressemblant à un taxi, mais en vain.

Mon appartement se situait assez loin de la boîte que rentrer à pied me prendrait énormément de temps et puis, rentrer seule à cette heure me terrifiait.

Un Uber était donc la seule solution qui me restait.

Alors que je m'apprêtais à prendre mon téléphone de ma pochette, une Rolls-Royce noire s'arrêta à ma hauteur. La voiture était si belle mais à la fois terrifiante que je recule du trottoir et me retourne pour faire dos à cette voiture inconnue.

Mais mon corps se heurta contre le torse de quelqu'un.

- Oh... pardon. Fis-je en levant les yeux vers la personne que je venais de percuter.

L'obscurité ne me permettait pas de voir l'entièreté de son visage. Seul, son côté droit était visible, grâce aux phares allumés de la voiture, derrière nous.

Son regard était si sombre que je pouvais déduire que la couleur de ses yeux était foncée. Comme pour ses cheveux qui était tirés vers l'arrière pour former un chignon.

J'émets un léger mouvement de recul et me contente de fixer l'inconnu amener une cigarette à ses lèvres.

- Je ne t'ai jamais vue ici. Lance-t-il en extirpant de la fumée de sa bouche.

Sous son empriseWhere stories live. Discover now