Chapitre 5 - Évasion trop parfaite.

12K 307 538
                                    

(Chapitre très violent et très sanglant, âmes sensibles à s'abstenir ⚠️)

Élue.

Hémon.

Je me réveille en sursaut à ces pensées et m'empresse de regarder autour de moi mais la seule chose que je pouvais apercevoir était le noir.

La nuit était enfin tombée et, j'étais, de nouveau, dans la chambre, à en juger le lit sur lequel j'étais installée.

Comment suis-je arrivée ici ?

Après l'altercation avec Hémon, je me souvenais seulement de m'être allongée sur le canapé et d'avoir pleurée. J'ai dû probablement m'assoupir, sans me rendre compte, et que quelqu'un m'avait déposé dans la chambre.

Hémon ?

Un frisson me parcourt à l'évocation de son nom.

Et soudain, la réalité me frappa.

La nuit était enfin tombée.

J'allais pouvoir m'enfuir d'ici.

Sur cette idée, je me libère de la couverture et quitte le lit avant de marcher en direction de la porte, à pas de velours. Par chance, je connaissais suffisamment la chambre pour pouvoir me diriger rapidement vers la porte. Je grimace de douleur lorsque je tourne la tête vers ma droite.

Mon cou me faisait encore mal après l'incident avec Hémon.

Pas étonnant, vu toute la violence qu'il y avait employée.

Le couloir était plongé dans le noir le plus total qu'il m'était impossible de voir ce qu'il y avait en face de moi, bien que je brandisse les bras afin de me frayer un chemin et d'avancer à l'aveugle, le cœur battant à une vitesse anormale.

Mes pas se stoppèrent lorsque je sentis quelque chose de froid sous mes pieds. Je m'abaisse et reconnais l'acier froid de l'escalier.

Allez, Irène, tu y es bientôt.

Sans plus attendre, j'emprunte les marches, en essayant de ne pas tomber, et arrive à la fin de celui-ci. L'obscurité était beaucoup moins présente au rez-de-chaussée. Sûrement dû aux nombreuses vitres qui venaient éclairer avec la faible lumière du soir, provenant de l'extérieur.

Je scrute les alentours et remarque qu'il n'y avait personne.

C'est mon jour de chance, on dirait.

Une joie s'empara de moi lorsque mes yeux se posèrent sur ce que je reconnaissais être la porte d'entrée. Il ne me restait plus qu'à trouver les clés et j'étais libre.

Je touche et parcours les différents meubles près de la porte et, au bout de quelques minutes, je finis par trouver un trousseau de clé sur le bord d'une table. Je grimace lorsque que ce dernier émet un léger bruit mais ne tarde pas à insérer la clé dans la serrure.

- Merde. Soufflai-je.

J'avais beau à essayer de forcer mais la clé ne semblait pas correspondre à la serrure.

Non, non, non...

Il n'y avait qu'une clé sur ce trousseau.

Je ressaye d'insérer cette fichue clé mais m'arrête lorsque je sens un souffle chaud derrière moi ainsi qu'une chose pointue en bas du dos.

- Tu y as vraiment cru, ma fleur ?

Je laisse tomber le trousseau de clé sur le sol et coupe ma respiration à l'entente de cette voix.

Sous son empriseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant