Chapitre 34 - Enfer et lumière.

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(PS : le retour tant attendu ! 🥹
(énormes excuses pour cette longue attente, et je vous remercie de tout coeur pour votre longuuuuue patience))

La voiture s'arrêta, et, contrairement à d'habitude, j'ouvris la porte, en colère, et la laissais claquer derrière moi. Le trajet avait peut-être été très silencieux, mais dans ma tête, c'était bien différent.

Je n'avais pas arrêté de blâmer Hémon.

Éros était son seul ami, et semblait avoir fait beaucoup de choses pour lui. Et pourtant, Hémon se comportait de manière indifférente face à ce qu'il venait de lui faire subir, et à Daphné qui n'avait rien demandé.

Et c'est cela qui me mettait hors de moi.

Comment pouvait-il s'en foutre complétement ?!

Face à la porte d'entrée, les deux hommes attitrés d'Hémon m'ouvrent la porte, et je ne tarde pas à accourir vers l'escalier.

Je suis tellement fatiguée de tout ça.

De devoir me sentir coupable pour tout et rien.

De devoir me rendre compte que j'avais tort sur toute la ligne.

De devoir endurer... Hémon.

Je n'ai pas de mots pour décrire l'état psychologique dans lequel je suis, mais il était assez éprouvant pour je ressente un état de fatigue fort.

Non seulement physiquement, mais aussi cardiaque.

Arrivée dans la salle de bain, je veille à bien fermer la porte derrière moi avant de commencer à retirer mes vêtements et à me laver.

Je voulais tellement retrouver mon lit que je ne prends pas la peine d'apprécier le contact de l'eau sur ma peau et que je m'empresse de sortir de la baignoire pour venir enfiler un tee-shirt et un jogging, après m'avoir séchée.

Ensuite, je me dirige vers le lavabo dans lequel je me brosse les dents ainsi que les cheveux. Et une fois ceci fait, je quitte la salle de bain et marche vers la porte de ma chambre. Mais avant que je n'ouvre cette dernière, je me poste face à elle et essaye d'entendre quelque chose au niveau du rez-de-chaussée.

Et la seule chose que je pouvais entendre était ma respiration.

Hémon devait sûrement être parti je ne sais où et une partie de moi ne pouvait qu'en être soulagée.

Une vague de frisson glacial me submergea dès que mes pieds se posèrent dans le seuil de ma chambre. J'entreprends de poser mes mains sur mes bras pour tenter de me réchauffer, mais en vain.

J'ignore d'où me vient cette sensation soudaine puisque je n'avais pas ouvert la fenêtre de ma chambre, ou autres. Je m'avance vers mon lit, et là, mon regard se pose sur le gilet d'Hémon, et, aussitôt, mon corps réagit.

Les souvenirs de la veille me revinrent en tête, et je ne peux que me mépriser pour ce que je ressentais tout de suite. Je me baisse vers ce dernier et l'attrape avant de me faire enivrer de l'odeur masculine d'Hémon qui réveilla tous mes sens.

Bon sang, Irène.

C'était plus fort que moi.

J'ai toujours eu un faible pour son parfum, et cela ne semblait pas changer au fil des jours, ou bien, des déceptions que me faisait ressentir le principal concerné.

Sans réfléchir d'avantage, je porte le gilet vers mes épaules et l'enfile. Je ferme, un instant, les yeux pour calmer les frissons que me gagnaient. C'était totalement contradictoire puisqu'une partie de moi se réjouissait de l'absence d'Hémon, tandis que l'autre la subissait et essayait de se réconforter avec l'un de ses vêtements.

Sous son empriseWhere stories live. Discover now