Chapitre XII

5.4K 130 9
                                    

Point de vu PLK :

J'entrouvris les yeux, une lumière blanchâtre m'aveuglait... c'était donc ça la mort ?
J'entendis une voix familière, celle de grand-mère... elle aussi était morte ?
Un autre timbre de voix retentit, je le connaissais aussi, c'était la voix d'une jeune femme. Je rassembla toutes mes forces pour arrêter de somnoler, et me réveiller. J'observa autour de moi, j'étais en vie... j'examina l'endroit où j'étais. Une salle, blanche, je distingua des formes plus foncées. C'étaient celles de ma famille, j'étais soulagé...
A peine après avoir ouvert les yeux, ma grand mère vint me serrer très fort dans ses bras, mais une douleur très aigüe et lancinante s'empara de moi. J'eus alors un flashback des dernières 24 heures. Shit, cargaison, Carlos, sous sol, fuite, balle. Tous ces éléments vinrent me rafraîchir la mémoire. J'étais très heureux de me savoir en vie, mais aussi très inquiet, j'appréhendais la suite des événements.
Mais une voix familière me tira de mes pensées, une voix de jeune fille.

- Je vous laisse mon numéro de téléphone, appelez moi si vous éprouvez le moindre besoin !

Je tourna la tête, et la vit. Mon cerveau beuga.
Ce n'est pas possible, je rêvais, je ne comprenais plus rien. Pourquoi était-elle entourée des miens ? J'étais perdu.
Et la jeune femme commença à partir de la chambre, sans plus d'explication. Avant qu'elle franchisse la porte, ma grand mère la retenue, et lui pris les mains, la remerciant de m'avoir sauvé. A cet instant là j'aurai presque pu être jaloux de ma mamie, même moi je n'avais pas eu cette chance. Mais c'est aussi à ce moment là que je compris tout ! Elle était chirurgienne, j'avais du tombé dans l'hôpital où elle travaillait. Putain, sur des centaines d'hôpitaux sur Paname, je devais tomber sur lui. Elle savait donc que mettais pris une balle, comment justifier ça ?

Après que Mamie l'est « bénit », elle franchit le seuil de la porte, et se retourna une dernière fois. Elle plongea son regard dans le mieux, je fus parcouru de frissons, plus rien ne comparait autour de moi, je n'entendais même plus les paroles de mes proches...

- Je vous souhaite un bon rétablissement Monsieur Pruski. prononça-t-elle

Elle ne m'avait jamais appelé par mon nom de famille, fin elle ne m'avait jamais appelé tout court en fait. C'était très étrange, je la voyais dans un tout autre contexte que chez elle et cela me perturbait.

Une fois partie, on me bombarda de questions.
Je n'avais pas la force de leur mentir, alors j'avoua tout. Ce n'est pas qu'ils n'étaient pas « surpris » mais, ils savaient que étant plus jeune j'avais déjà traîné dans ce genre d'affaires, mais ils sont tomber des nus car ils n'étaient pas au courant que j'y participais encore...
Mon père me fit la morale en m'engueulant, me répétant que j'étais inconscient, que je devais tout de suite arrêter ces conneries, ma grand mère pleurait mais expliquait à mon père que le plus important c'est que je sois saint et sauf, et mon frère et ma soeur ne parlaient pas, ils étaient encore sous le choque, ils ne m'avaient jamais vu dans un tel état.
Tout le monde avait eut peur, quand Louna les avaient appelés...

Il était déjà 18 heures quand ils décidèrent de partir, me laissant seul dans cette pièce angoissante. Je tchequa mon tel, mais me perdit vite dans les entrailles d'Instagram.
On frappa à ma porte vers 20 heures, une montée d'adrénaline se fit sentir en moi, je n'espérais qu'une chose que ce soit Louna. Je fis vite dessus quand j'aperçus une infirmière de 55 ans qui m'apportait juste mon repas.
J'alluma la télé murale qui était accrochée juste devant mon lit et commença à manger; la bouffe de l'hôpital était vraiment dégeulasse !

Je passa exactement une semaine dans cette chambre, le temps était long à mourir, je ne faisais rien à part être scotché à mon portable toute la journée. Je n'avais même pas revu ma chirurgienne préférée.
Je fus ravi quand on m'annonça que je pouvais enfin sortir. Je fis vite mes affaires et quitta cette chambre impersonnel et sinistre.
Je sortis, pris place dans ma caisse et fila chez ma famille.
J'avais mon propre appart dans le centre de Paname mais je n'y étais pas souvent, il me servait juste à être à proximité du studio, je préférais retourner là où j'avais grandis.

On m'accueillit presque comme un roi au quartier, les petits étaient impressionnés; j'étais l'homme qui avait survécu à une balle. Cela me faisait sourire, mais j'avais quand même un peu honte de moi.
Mes gars étaient contents de me revoir sur pied.

- Bon Polak, ptit foot ? me demanda un pote

- Euh les gars ça va pas être possible là ! rigolais-je

Je passa quand même l'aprem avec eux, discutant de tout et de rien. Ce qui était cool, c'est que personne ne me demanda trop de détails sur l'accident, et ça m'arrangeait bien.

Vers 19 heures je rejoignis ma famille. Ils étaient tous heureux de me voir de retour. 
Pour l'occasion ma grand mère avait préparé mon plat préféré.
On s'installa à la table, et la conversation dériva sur... Docteur Durand

- C'est vraiment un métier de dingue quand même ! Et cette jeune fille, elle est jeune, belle, gentille, talentueuse, intelligente... elle doit avoir tout les hommes à ses pieds ! rigola ma mamie

A l'entente de ses mots, j'avala de travers et commença à fortement tousser. Même ma grand mère me parlait d'elle !!

- C'est vrai qu'elle était très charmante. surenchérit mon père

- D'ailleurs mamie, t'as gardé le papier où y'avait son num ou pas ? Jvoudrais la remercier quand même. expliquais-je

- Oui mon chérie, il est dans l'armoire de la salle à manger.

- Ouais ouais la remercier... rigola mon frère me regardant avec un sourire malsain

- Tas quoi toi, pourquoi tu me regardes comme ça toi ? m'énervais-je

Et je me cassa de la table, pour m'enfermer dans ma chambre. J'avais un peu sureagis, mais j'pense que c'était le stress, la fatigue, la peur... J'étais à cran.
Je me coucha dans mon lit, j'étais exténué, ma dernière pensée avant de m'endormir se dirigea vers elle. Je m'imaginais où elle pouvait bien être en ce moment, ce qu'elle pouvait faire...
C'était décidé demain, j'irai la voir...

Voici pour le douzième chapitre que j'ai essayé de faire un peu plus long !!
Je ne sais pas si j'arriverai à poster tout les jours pendant les 2 semaines qui suivent car je suis en vacances...
Sur ce bonne soirée, profitez de vos vacances si vous en avez !!

Si différents / PLK Où les histoires vivent. Découvrez maintenant