Toxic Love ~ SanzuXoc [TERMINÉE]

Chapitre 12 : Memento Mori

La drogue joue encore dans mon organisme accélérant l'adrénaline qui s'empare de nos deux corps. Nos rires résonnent comme des harmoniques entre les flammes. L'odeur de la fumée a beau nous empêcher de respirer, elle n'entache pas notre euphorie. 

Même ma colère envers Sanzu ne peut m'empêcher de profiter de cet instant. Nous poussons enfin la porte de bois. Elle émet un gémissement plaintif, se tordant et s'affaissant sous le joug des flammes. 

-"Les femmes d'abord Ningyo", ricane Sanzu en soutenant la porte à moitié au sol. 

A peine je mets les pieds sur le béton rougie par le feu, que la chaleur me quitte immédiatement. La fraicheur de la nuit s'empare de mon organisme. L'adrénaline redescend et mon corps devient autant gelée que si je venais de mettre les pieds dans la neige. 

Pourtant ce n'est pas le vent froid qui me fait frissonner. Devant nous, se tient une horde d'homme tous armés jusqu'au dent. Des mitraillettes au poing, ils nous visent à ne plus en douter.

 A vu de nez je dirai qu'ils sont une centaine recouvert d'armure pour ne pas être blessé et regroupés en cercle autour du bâtiment comme un seul homme. 

-"Bordel de merde qu'est ce que c'est encore que ses fils de pute ?", grogne Sanzu à deux doigts de tirer sur tout ce qu'il bouge. 

Exaspéré, il arque sa tête en passant une main dans ses cheveux roses.

-"Les insultes ne te mèneront à rien d'autre que ta propre mort Sanzu Haruchiyo", réplique un homme un peu en retrait. 

Ce qui me choque immédiatement est la taille colossale de l'individu qui doit dépasser de loin les un mètre quatre-vingt-dix. Ses cheveux blonds retombent sur son visage tout droit sorti des conte de fées.

 Ses yeux sont en amandes et d'un bleu océan si clair qu'on les croirai blanc. Il porte une épée à la ceinture ainsi qu'une dague recourbé. Sur sa main est dessiné  une carte ornée d'un roi de pique. 

-"Posez votre arme et je pourrai garantir qu'il ne vous sera fait aucun mal jusqu'à notre arrivée devant l'As", ordonne le roi de pique. 

Je lève les yeux au ciel.

J'espère qu'il est moins taré que sa compagne. Quoi que, vu son accoutrement ça risque d'être compliqué tant on frôle le ridicule. 

-"Mon roi ce ne serait pas mieux de les punir pour le meurtre de la reine", réplique un autre homme à ses côtés en se pinçant la lèvre.  

De petite taille, il porte un habit de majordome mettant en avant sa peau cadavérique. Ses cheveux brins forment des boucles qui tombent sur son front. Ses yeux noisettes se plissent laissant apparaitre au coin de son œil un mini tatouage du valet de pique. 

On dirait un vampire tout droit sorti des films les plus fous. 

Main sur les hanches, le roi explose de rire après la phrase de son valet. 

-"Nous n'avions nul besoin d'une femme dans nos rangs encore plus quand celle qui se présente aujourd'hui est d'une beauté époustouflante", réplique t'il d'un sourire pervers. 

J'ignore simplement sa remarque et me tourne vers Sanzu. Mes cheveux claquent dans le vent comme des lames de rasoirs. Son front est plissé comme s'il cherchait une autre échappatoire. 

-"Ou sont les frères Haitani ?", je lui demande. 

Sanzu hausse les épaules en chargeant son pistolet. 

-"Ils sont dû genre à fuir comme des fillettes dès que ça commence à tourner au vinaigre", rétorque t'il acéré. 

Je me mords la lèvre en observant plus attentivement la situation. Ils sont bien trop nombreux.