Chapitre 3-bonus

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PDV DE SAMI:

Je me stoppai brusquement lorsque je sentis que j'avais heurté de plein fouet un corps. Ce dernier se fit propulser, aussitôt, à plusieurs mètres de la voiture.

Je souriais, fier de moi. Enfin je l'avais fait ! Enfin j'avais mis fin à ses jours !
Je souriais, fier de moi, fier de l'avoir fait.
Sauf que se dernier ne tarda pas s'effacer lorsque je la vis, dos à moi, en train de fixé quelque chose au loin. Je me suivis aussitôt son geste.
Très vite, je m'étais mis à prier de tout mon cœur que le corps qui gisait au sol, à quelques mètres de moi, ne soit pas celui de la personne à qui je pensais.
Sans réfléchir, je descendis de la voiture. Mon corps se mit à trembler. J'avançai à pas hésitants, pas sûr d'être prêt à affronter cette éventualité qui m'effraie plus que tout.
Monica, toujours dos à moi, semblait immobiliser. Elle ne s'était même retourné une seule fois. Elle se contentait de fixer le corps qui baignait désormais dans une marre de sang.
Sans me concerter, j'attrapai un bout de bois que j'aperçus, près de moi et je lui assenai un coup sec à l'arrière du crâne. Je vis son corps s'écrouler immédiatement sur le sol. J'enjambai ce dernier afin de me rapprocher plus de...Anaëlle !
Oh mon Dieu, c'était bien elle ! C'était Anaëlle qui gisait au sol, dans cette marre de sang !
Je me jetai sur son corps, attrapai sa tête afin de la relever. Les yeux encore ouverts, elle les posa sur moi. Je sentis mon cœur se brisé.
Qu'avais je fait !
Elle me fixait, sans rien dire. Elle me regardait dans les yeux et moi, je sentais la panique me gagner.
Lorsque j'ouvris ma bouche afin de lui demander de tenir, je vis une larme silencieuse passer de ses yeux, et alla se cacher derrière son oreille. Je fermai immédiatement la bouche. Son corps devint tout à coup, froid.
Elle avait toujours les yeux ouverts, mais elle ne me fixait plus. Elle n'était plus avec moi.
Je posai aussitôt ma main sur sa joue en la lui tapotant mais je fus stopper dans mon élan lorsque, à peine j'avais bougé, que sa tête avait basculé vers la droite.
Juste sa tête avait bougé. Le reste de son corps ne bougeaient plus. Même ses yeux n'avaient pas bougé. Ils fixaient toujours droit devant eux.
Ce qui me fit comprendre qu'elle n'avait pas volontairement fait bouger sa tête. Mes yeux se remplirent à vitesse folle.
Elle était morte !
Ce fut dans un cri, venu tout droit de mes entrailles que je réveillai, en sueur.
Après une unième nuit au cours de laquelle, je revis ce jour où tu es morte, dans mes bras.

Après une unième nuit au cours de laquelle, je revis ce jour où tu es morte, dans mes bras

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Les yeux ouverts, bien réveillé à présent, je me retrouvai assis sur le lit. D'un geste fluide, j'enlevai mon tee-shirt. Je passai une main sur mon visage, avant de m'allonger de nouveau et de fixer le plafond.

Cette chambre respirait ta présence. Ta voix résonnait dans chaque mûr. À chaque fois que je m'y trouvais, j'avais l'impression de te voir aussi. Être ici, était comme une punition car je devais affronter tes souvenirs qui me hantaient. Le souvenir de ta peau, de tes lèvres, de ton touché, dans cette chambre où maint et maint fois, je t'avais fait mienne.
Je tournai mon visage vers le coin de ma chambre où se trouvait ma commode et comme un flash, je nous revis.

Mon ange déchuWhere stories live. Discover now