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Keisuke serra sa main sur la nuque de son petit ami, il enfouit ses doigts dans ses cheveux, les entremêlant avec ses mèches noires qui frisaient avec l'humidité, et prit une longue inspiration. Ses lèvres n'étaient qu'à quelques centimètres de celles de Kazutora, sa bouche entrouverte laissait son souffle chaud s'échapper et se mêler au sien, chaque inspiration les rapprochait un peu plus, faisant se frôler leurs lèvres. Keisuke peinait à respirer correctement, l'air était devenu si chaud et écrasant qu'il lui brûlait la gorge, et il manquait d'oxygène. Kazutora lui volait tout son air, en plus de le faire trembler et d'attirer ses lèvres sur les siennes, comme si sa bouche était devenue un aimant. Keisuke ne parvenait plus à détacher son regard de lui. Ses yeux étaient rivés sur les siens, plongés dans l'éclat d'or de ses iris qui brillaient dans la pénombre, perdus dans le noir de ses pupilles. Les yeux de Kazutora brillaient d'une façon inhabituelle, ils étaient plein de luxure et d'envie, signe qu'il était déjà en train de sombrer dans le plaisir.
Keisuke adorait le voir ainsi, il avait encore plus envie de lui lorsqu'il était comme cela, et il perdait encore plus la tête. Le jeune homme se mordit la lèvre et donna un coup de rein à son petit ami, le faisant gémir de plaisir.
— Kei on va nous entendre, murmura Kazutora, les joues toutes rouge.
— Et alors...
   — Oh... Keisuke..., gémit Kazutora d'une petite voix aiguë.
   Le jeune homme baissa son visage et déposa quelques baisers au creux du cou de son petit ami. Kazutora ne portait qu'un simple kimono de fête, sans rien en dessous, pas même un sous-vêtement. C'était Keisuke qui lui avait demandé de ne rien porter sous son vêtement, il trouvait cela terriblement excitant. Savoir que son petit ami ne portait qu'un simple tissu de soie, rien qu'un unique kimono jaune, sans aucun caleçon dessous, sans aucune lingerie, et qu'il se baladait ainsi dehors plaisait beaucoup à Keisuke. Seulement... voir Kazutora se balader tranquillement le long des stands du festival auquel ils étaient avait un peu trop plu à Keisuke. Au lieu de profiter du festival et de visiter les différents stands, il n'avait pas pu s'empêcher d'imaginer son petit ami nu, et il avait fini par abandonner le groupe d'ami avec lequel ils étaient pour traîner Kazutora dans leur voiture.
Les deux jeunes hommes s'étaient installés à l'arrière de la voiture, Keisuke était assis sur le siège central, son kimono commençait à s'ouvrir sous le passage des mains de son petit ami, sa coiffure se défaisait et des mèches de cheveux volaient autour de son visage. Mais l'état de Kazutora était pire que le sien. Il était assis à califourchon sur lui, sa bouche ventousée à la sienne et mains serrés derrière sa nuque. Son kimono était à moitié ouvert, son col à présent relâché tombait sur ses biceps et laissait voir son torse nu, et les pans de son kimono étaient rejetés en arrière, laissant voir ses jambes nues et son entrejambe qui se frottait contre Keisuke.
   La musique du festival se faisait entendre d'ici, la voiture n'était pas garée très loin, alors il était facile d'entendre la musique qui s'élevait du petit concert qui avait débuté. Plusieurs rangées de stands avaient été installés, ils s'alignaient sous des guirlandes de lanternes rouges peintes. Il devait y avoir pas mal de monde, les allées étaient bondées de personnes en kimono de fête, et les différents stands de nourriture étaient à peine visibles tant il y avait de personne devant. D'ailleurs, l'odeur de nourriture qui s'échappaient d'eux pouvait même parvenir à Keisuke depuis la voiture. Même s'il n'y faisait pas très attention, pour une fois, l'odeur des yakisobas chaudes ne l'attirait pas du tout, c'était à peine s'il l'avait remarqué. En ce moment, il n'était plus capable que de penser à son petit ami.
— Oh oui, gémit Kazutora en rejetant sa tête en arrière.
Keisuke laissa lui-même échapper un soupir de bien être, et serra ses fesses dans ses mains. Comment pouvait-il être aussi lubrique, rien qu'en gémissant... Ce n'était pas humain. Kazutora avait parfaitement conscience de l'effet qu'il lui faisait, alors il faisait tout pour lui faire tourner la tête. Il s'accrochait à l'appuie tête de Keisuke d'une main, et s'appuyait sur la buée de la vitre, faisant apparaître la trace de sa main. Il se cambrait et faisait onduler son bassin sur le sien, il prenait de grandes inspiration pour gonfler sa poitrine, et gardait sa tête en arrière pour exposer sa gorge déployée aux canines de Keisuke. Et Keisuke perdait complètement la raison, il était prêt à tout pour satisfaire leur plaisir en cet instant.
— Comment tu peux être aussi bon, murmura Keisuke à l'oreille de son petit ami.
— Je prends exemple s-sur toi, répondit difficilement Kazutora.
   Keisuke le prit fermement par la taille, et baissa son bassin pour entrer complètement en lui. Kazutora poussa un cri de plaisir, il chercha à s'agripper à quelque chose en tâtant la vitre près de lui, et écarta encore plus les jambes.
   — Tu veux que j'y aille moins fort, demanda Keisuke en caressant le creux de ses reins.
   — Non, je veux que tu continues comme ça, gémit Kazutora.
   Keisuke ouvrit la bouche pour répondre, mais la sonnerie de son téléphone retentit soudain et le ramena à la réalité. Le jeune homme prit son téléphone et le regarda avec agacement. C'était Mikey qui l'appelait, il devait se demander où ils étaient passés avec Kazutora...
   — Ils sont peut-être inquiets pour nous, murmura Kazutora en voyant que l'appel venait de leur ami.
   — Peu importe, dit Keisuke en rangeant son téléphone. Je ne veux penser qu'à toi. 
   Il rangea alors son téléphone, et posa ses lèvres sur celles de Kazutora. Son petit ami approfondit aussitôt son baiser, il entrouvrit ses lèvres et laissa sa langue venir dans sa bouche, Keisuke mêla sa salive à la sienne, il fit danser sa langue avec la sienne, et finit même par mordre sa lèvre inférieure avec envie. Kazutora défit son kimono à la hâte, il le laissa tomber au sol silencieusement, révélant alors son corps entièrement nu à Keisuke. Oh non... cette situation allait encore plus l'exciter... son petit ami était nu dans sa voiture... Il allait avoir du mal à se retenir de lui briser définitivement les hanches...
   — Kazutora, murmura-t-il en baissant les yeux pour regarder son corps.
   Son petit ami enfouit l'une de ses mains dans ses cheveux, ses doigt courant sur ses mèches emmêlées, et il appuya sur sa tête pour l'attirer vers lui.
   — Embrasse-moi, dit-il avec envie.
   Keisuke ne se fit pas prier. Il déposa immédiatement ses lèvres sur la peau enfiévrée de Kazutora, juste sur sa paume d'Adam, et la suçota en passant sa langue dessus. Il dévora sa gorge de baisers, mordant presque sa peau, avec une excitation non contrôlée. Il souleva Kazutora par la taille et le serra étroitement contre lui, et fondit sur sa poitrine d'un air affamé. Kazutora poussa un gémissement de plaisir en sentant ses canines mordre son téton, il s'accrocha un peu plus à sa nuque et ferma les yeux, les joues toutes rouges. Keisuke suça la pointe de ses tétons en le serrant un peu plus contre lui, il était en train de perdre la tête, il n'arrivait plus du tout à réfléchir, ni à savoir ce qu'il voulait exactement. Il voulait embrasser les lèvres de Kazutora, couvrir son cou de taches d'amours, sucer sa poitrine jusqu'à la faire rougir, lécher ses oreilles et jouer avec sa boucle d'oreille. Il voulait explorer toutes les parties de son corps à la fois, remplir sa délicieuse petite bouche, et continuer de le faire se cambrer à coup de reins...
   Mais il ne pouvait pas tout faire à la fois... Kazutora le rendait dingue, Keisuke aimerait pouvoir se dédoubler pour s'occuper de lui à plusieurs endroit en même temps...
   — Keisuke ton... ton téléphone sonne encore, dit Kazutora d'une voix essoufflée.
   Le jeune homme souleva son petit ami par les cuisses en se décalant sur le siège de gauche, et le plaqua sur les deux sièges de libres pour l'allonger. Il reprit son souffle, qui commençait à lui manquer sérieusement, et sortit de nouveau son téléphone de sa poche.
   — C'est encore Mikey.
   — Tu devrais décrocher...
   Keisuke coupa le son de son téléphone et le jeta dans le coffre avec indifférence. Il se pencha au-dessus de son petit ami, et lui lança un sourire carnassier.
   — Je vais d'abord en finir avec toi.

I've got my eyes on youOù les histoires vivent. Découvrez maintenant