42. Bonus

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Quatorze ans plus tôt

PDV Hanna

Je ne connais absolument personne ici. Stéphanie m'a assuré que les fêtes à l'université étaient démentes, mais elle, elle connais du monde. Elle ne sirote pas des bières bon marché dans la cuisine d'une de ces résidences pleines à craquer de gens bourrés à peine à vingt-trois heure. Je me fais bousculer plusieurs fois, et la dernière mon verre fini malencontreusement sur mon top. Règles numéro un, comme me l'a soigneusement enseigné Stéphanie : porter du noir. Et ce soir je fait full black white. Je lève tout de même les yeux au ciel devant se désastre. Je suis collé par cette chose répugnante. Je laisse mon verre dans l'évier et rejoins l'une des salles de bain de l'étage.

Je me fais bousculer dans le salon et suis balancé comme un palet de hockey. Je me fait bousculer dans les escaliers à tel point que je manque de tomber, et quand enfin j'atteins l'étage je suis plongé dans l'obscurité totale. Après avoir ouvert trois portes menant à des chambres je tombe enfin sur la salle de bain et je me pétrifie devant le spectacle sur lequel je tombe. Une fille assise sur les genoux, suçant la queue de l'homme assis sur la baignoire. Je reste figée, la main posé sur la poignée et mon corps se pétrifie quand les yeux perçants de l'homme se pose sur ma personne. Il affiche un sourire canaille avant d'incliner la tête en arrière et de gémir. Je claque brusquement la porte. J'ai envie vomir. Je me fou une gifle mentale et continue d'ouvrir des portes jusqu'à tomber sur la salle de bain.

Je retire mon tee-shirts et le fou dans l'évier avant de prendre de la lessive pour laver mon haut. L'odeur nauséabonde de la bière me soulève l'estomac, en même temps que la scène que je viens de surprendre. Je m'acharne sur la tâche et pose mon tee-shirts sur le sèche serviette que j'allume. La porte s'ouvre soudainement et je sursaute. Je suis presque sûr d'avoir mis le verrou. L'homme qui se tient devant moi, torse nu, et le même dont j'ai regardé la queue enfouit dans la bouche de cette blonde. Je cache ma poitrine vêtue d'un simple soutien-gorge en dentelle alors qu'il m'étudie.

- Qu'est-ce que tu veux ? Je crache.

Il referme la porte derrière lui.

- Et toi qui est-ce que tu attends ?

- Personne, dis-je les sourcils froncés.

Il rit.

- Alors pourquoi tu n'as plus de tee-shirts ?

- Je viens de le laver.

- Pour quel raison ?

- Mais je t'en pose des questions ? Non. Alors fous moi la paix.

Il croise ses bras que son torse et s'adosse à la porte.

- Je ne suis pas sur que la trace jaune sur sa poitrine soit la couleur de ton soutien-gorge.

Je baisse les yeux sur la dite tâche et je soupire. Je viens de l'acheter bordel.

- Tu devrais peut-être le laver aussi.

Je me retient de rire.

- C'est le prétexte le plus stupide que j'ai jamais entendu pour voir mes seins.

Il affiche de nouveau un sourire canaille, le regard brillant de malice.

- J'ai appris à le dégrafer avec les dents. Tu veux voir ?

Cette fois j'éclate de rire, mais c'est un rire nerveux.

- Non, je ne veux pas voir.

- Dommage, je voulais expérimenter ça sur toi.

Je pince des lèvres pour empêcher mon sourire, et le siens devient de plus en plus grand.

- Alors. Nous sommes coincés ici tout les deux donc soit nous baisons soit nous faisons connaissance. Tu préfères quoi ? Perso, la première option.

Falling again Where stories live. Discover now