chapitre cinq.

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11 juin 2022

Le soleil illumine le circuit de Bakou, la température au sol grimpe à 45°C, ce qui inquiète légèrement les pilotes. Ces températures extrêmes sont habituelles lors des grands prix, mais le fait que ce soit un circuit urbain rend les choses beaucoup plus compliquées.

Le pilote Ferrari se tient aux abords de la monoplace rouge arborant le numéro 16, il effectue les derniers tests de réflexes avant de monter dans sa voiture. Sa cagoule est enfilée, son casque aussi, il ne reste plus que ses gants à enfiler et son volant à placer.

Aujourd'hui, les 20 pilotes sur la grille vont disputer les qualifications. Celles-ci se décomposent en trois grandes parties : la Q1 où les 20 pilotes essaient de faire le meilleur temps, à l'issue de cette séance, les 5 derniers pilotes seront éliminés, la Q2 suit le même schéma et la Q3 regroupe les 10 pilotes les plus rapides. Ceux qui arrivent jusqu'en Q3 doivent maintenant se battre pour démarrer en haut de la grille, et ce n'est pas de tout repos.

Le monégasque jette un coup d'œil à son camarade d'écurie : Carlos Sainz. Ils sont tout deux dans la même équipe depuis 2020, et tout se passe à merveille entre eux deux. Leurs regards se croisent et ils se souhaitent bonne chance sans prononcer un mot.

Les Ferrari s'élancent sur le circuit et roulent aisément dans les rues étroites de Bakou. L'agilité de la Ferrari F1-75 se prouve dans les virages 8 à 11, mais celle-ci ne suffit pas pour décrocher la 1ère place lors de la Q1, le monégasque se classe donc 3e avec un temps de 1:42.865.

La Q2 s'annonce rapidement et la voiture rouge s'élance à nouveau sur les routes brûlantes d'Azerbaïdjan. Cette fois-ci, le pilote se place à la 2e position avec un temps de 1:42.046, entre Sergio Perez et son camarade Carlos Sainz. Il affiche un sourire fier avant de patienter un peu, la Q3 se lançant quelques minutes plus tard.

L'heure arrive, et le monégasque se concentre un maximum. Il utilise son instinct, aussi précis qu'un pilote de chasse, et pousse ses limites ainsi que celles de sa monoplace. Il colle les murs du circuit et tente de tout son être de prendre les meilleures trajectoires possibles. Lorsqu'il passe la ligne d'arrivée, le chronomètre affiche un temps de 1:41.359.

Xavi : Ouais ! P1 Charles, tu as réussi, tu as la pôle !

Charles :  YES ! Merci à tous, la voiture était géniale aujourd'hui, je suis si heureux !

Le monégasque prononce ces mots en levant le poing en l'air tout en passant devant les milliers de fans derrière les grilles. Il s'approche de la pancarte arborant le numéro "1" et s'arrête devant avant de s'extraire de la monoplace et de se jeter dans les bras de l'équipe Ferrari. Les étreintes s'enchaînent et le monégasque ne peut pas s'empêcher de verser une légère larme, toujours son casque sur la tête. Il tape dans la main des deux pilotes RedBull pour les féliciter et prends son coéquipier dans les bras

Charles : C'est génial P4, je suis sûr que tu remonteras sur le podium demain Smooth Operator.

Carlos : Merci Lord Perceval. Félicitations pour ta pôle.

Il s'approche maintenant du pilote français arborant les couleurs de l'écurie AlphaTauri et lui saute dessus, faisant sursauter Pierre légèrement. Ils se prennent dans les bras avant de sautiller dans tout les sens.

Charles : P6 !

Pierre : P1 !

Charles : P6 !

Pierre : P1 !

Charles : On va continuer ça longtemps si ça continue, bravo mon Pierrot, t'as intérêt de rester dans les points !

Désirable.Where stories live. Discover now