Désirable.

chapitre neuf.

24 Juin 2022.

9h52, à la gare de Monaco. Charles attends depuis maintenant une vingtaine de minutes le train provenant de Marseille. Il regarde son téléphone attentivement, dans l'espoir de recevoir une notification de ses amis. Les haut-parleurs s'allument et annoncent l'arrivée de ce fameux train. Le Monégasque vérifie qu'il est sur le bon quai, et une fois ceci fait, regarde en direction de l'entrée.

Un TGV entre et ralentit petit à petit avant de s'arrêter devant le pilote Ferrari. Les portes s'ouvrent, révélant les 19 autres pilotes de la grille. Ils saluent tous le monégasque avant de commencer à discuter de leurs péripéties de voyage : beaucoup sont venus en groupe, comme Pierre et Esteban, Lewis, George et Lando, Carlos et Fernando ou encore Nicholas et Lance

Tous se plaignent de leurs camarades de voyages pendant que Charles regarde le nombre de sacs qu'il va devoir faire rentrer dans les taxis. Le groupe continue de discuter pendant quelques minutes et de prendre des photos avec des fans avant de sortir de la gare pour aller chez Charles.

Celui-ci remercie les chauffeurs de bien vouloir prendre le gros groupe et les informe qu'il paie tout les trajets avant de monter dans sa Ferrari. Le trajet se passe dans la joie et ils arrivent enfin devant l'appartement du pilote. Il se demande comment il va faire pour héberger tout ce petit monde, mais il trouvera une solution rapidement.

Charles : Bon les gars, préparez vous pour le restaurant, j'ai réservé pour 11h30 vu que je sais pertinemment que vous allez avoir la dalle

Carlos : Tu perturbes mon fonctionnement d'Espagnol, sache-le

Daniel : J'avoue que j'ai trop faim

Lando : Toi t'es un daleux

Lewis : Bon, vu que vous parlez trop, j'y vais en premier

Tout les pilotes rigolent entre eux et se relaient la salle de bain tour à tour. Ils n'en font pas trop, mais mettent quand même des tenues les mettant en valeur. Une fois tout les pilotes prêts, ils s'assoient sur des chaises, sur le canapé et sur les fauteuils en essayant de ne pas trop s'éloigner les uns des autres.

Pierre regarde attentivement Charles et remarque que le bracelet qu'ils ont fait quelques jours plus tôt n'est plus au poignet du monégasque. Il regarde plus attentivement et confirme sa réflexion :

Pierre : T'as donné le bracelet à Rose Charles ?

Charles : Oui, quand je suis rentré à Monaco

Daniel : Ohlala c'est mignon

Charles : Vous attendez à rien, on se connaît pratiquement pas en vrai

Valtteri : Oui oui on a tous dit ça dans notre vie, tu nous la fais pas à nous

Carlos : Et ce fameux bracelet, c'était quoi ?

Pierre : Un bracelet en fil vert et rouge avec une rose dessus, enfin, plutôt une grosse boule rouge

Charles : Arrête de te moquer toi, on est deux à l'avoir fait je te signale !

Sebastian : Cette fille alors, elle à quoi de spécial ?

Charles : Bah, à vrai dire elle est assez mystérieuse. Même cet adjectif c'est trop banal pour la décrire

Pierre : Elle est renfermée à premier abord, mais c'est un sucre

Charles : Je dirais plutôt un thé un peu brûlant mais avec un petit peu de sucre dedans