El Mehdouma

Chapitre 18

Assises sur le seddary, Mehdi attendait nerveusement son repas. Quand sa mère vint lui dépsoer, il l'agrippa le bras.

-Mama, j'ai quelque chose à t'annoncer...

-Quoi, fiston ?

-Promets-moi de pas en parler à tonton .

-Si ça ne le concerne pas, pourquoi je le dirais ?

-Jure le, maman !

-Je te le jure, fiston.

L'enfan respira longuement :

-Je crois que tonton est possédé par un jnoun.

Heureusement que la mère avait déposé le plateau. Sinon, une tôlée de pistache et d'amande aurait revolé sur le sol nettoyé au Jix ce matin.

-Je sais que ton oncle a changé... Moi-même, j'ignore où il a déniché sa gazelle, mais de là à parler de possession...

-Je suis sérieux, maman !

Avant que sa maman ne rétorque, le gamin décida de lui raconter ses pérégrination dans le monde des jnouns. Sa mère, par respect pour son fils, tenta de rester sérieuse. Mais lorsqu'il termina son histoire rocambolesque, elle ne put retenir son éclat de rire.

-Ya wouldi ! Tu as une imagination folle ! Quand je vais raconter ça aux copines...

Au bord des larmes, le gamin gémit : « S'il te plait, maman, n'en parle à personne. »

-M'enfin, ne me dis que tu crois à tes histoires...

-J'insiste, maman... N'en parle pas !

-Si tu veux, mais ne prend pas ça au sérieux. C'est normal d'imaginer des histoires à ton age. Moi, j'avais une amie imaginaire qui s'appelait Soukeina. On jouait toujours à la marelle. Allez, termine ton plat et vas dormir, tu veux ?