Sérénité

22.

Aujourd'hui, c'était safari dans le désert avec un quad et Mathis s'était levé de bonne humeur. En réalité, il était toujours de bonne humeur, mais là plus que d'habitude. Il voulait juste faire du quad et je le savais très bien.

On se trouvait actuellement dans le restaurant de l'hôtel entrain de manger notre petit déjeuner. Ensuite, on allait se poser quelques minutes et enfin, en route.

— Tu manges vite.
fis-je remarquer à Mathis qui avait déjà finit son plat.

— J'suis prêt pour le quad là, dépêche toi.

— On va pas partir maintenant t'es fou. Moi j'vais me poser après et ensuite on ira.
l'informai-je.

— Pourquoi te reposer ? Quand on va rentré tu pourras le faire.

— De toute façon, c'est pas encore l'heure.

Je finis de manger, puis on monta dans la chambre pour qu'on se change vite fait. J'avais mis un top blanc à bretelle avec un short nike de Mathis. Malgré que j'avais ramené tout mon dressing, je réussissais quand même à prendre les vêtements de mon frère.

Je fis mon sac rapidement et pris mon téléphone pour appeler Léna. Je lui avais dis que je l'appellerais souvent. Elle décrocha, enfin c'était plutôt Seb et Sofyan qui avait décroché.

— Ah c'est qui ça ?
demanda Sofyan qui rapprocha sa tête.

J'avais zappé qu'ils étaient à Londres. J'aurais du venir avec eux normalement, parce que l'année dernière j'étais venue, mais bon j'avais changé mes plans.

— Bonjour messieurs.
les saluai-je en riant.

— Vous êtes ?
questionna Seb.

— Irène et vous ? Puis-je parler à Léna Mahfouf ?

— Elle est actuellement occupé malheureusement, veuillez rappeler plus tard.
répondit Seb.

— Eh ! Rendez moi mon téléphone.

Je reconnus la voix de Léna. Elle avait reprit son téléphone et sourit en me voyant.

— Irène ça va ?

— Très bien et toi ? C'est bien Londres ?

On avait discuté longuement. J'avais pu parler à tout le monde en même temps. Mathis s'était même incrusté dans la conversation, ça le permettait de patienter pour le safari. Puis il fut l'heure d'y aller.

J'avais raccroché et j'avais pris mes affaires. Mathis avait prit ses affaires aussi. Je regardai si je n'avais rien oublié, puis on sortit.

— Let's goo !!
s'exclama Mathis.

Je ris et on avança jusqu'à la sortie. Une voiture nous attendait pour nous mener dans le désert. En attendant d'arriver, on s'était amusé à raconter des blagues pas drôle.

— Qu'est-ce qui est vert, qui tourne très très vite et qui devient rouge ?
demandai-je à Mathis.

— J'sais pas.

— Un grenouille dans un mixeur.

Mathis plaqua sa main sur sa bouche et il y eu un énorme blanc. On entendait juste la voiture rouler. La blague était horrible.