Sérénité

Gp Explorer 2 (part final)

C'était compliqué de se réveiller à 4 heures du matin. J'avais dormis à peine 5 heures et je savais pas si j'allais tenir toute la journée, mais j'étais impatiente de commencer la journée.

J'étais peut-être de bonne humeur, mais là je venais vraiment de me réveiller et j'étais fatigué donc j'avais mon casque et les doux sons de Rihanna dans mes oreilles. Commencer un matin avec du Rihanna dans les oreilles était la meilleure chose.

Je remarquai que Mathis me filmait de loin et j'étirai un sourire avant de me diriger vers lui.

— Ça va te manquer ton rôle de cameraman, avoue ?

— J'préfère être animateur que cameraman, mais je m'étais habitué à tout filmer.

Je soupirai en souriant.

— C'est stressant j'te mens pas.
avouai-je.

— T'as intérêt à terminer cette course avec Maxime.

— Tu nous prends pour qui ? Bien sûr qu'on va finir cette course ensemble. Y'aura papa et maman qui vont me regarder, j'vais tout donner.
déclarai-je déterminé.

— J'te le dirais une fois aujourd'hui, mais j'suis fière de toi. Tout le monde devrait avoir une grande sœur comme toi.

— Oh mais arrête tu vas me faire pleurer.

Il me prit dans ses bras. Mon petit frère qui me complimentait était sûrement la meilleure chose de la journée.

— Maintenant, j'ai intérêt à pas te décevoir.

— Ouais, j'te regarde hein.

— La pression que tu donnes là.
ris-je.

— C'est pour que tu restes un minimum concentré.

Je pris mon téléphone pour regarder l'heure. On allait bientôt prendre la route. J'avais trop hâte de voir le monde qu'il y aurait.

— Alors ça va ?
me demanda Élian qui nous avait rejoint.

— Plutôt bien, mais quand on va arriver j'vais être toute blanche.
répondis-je.

— Blanche c'est pas trop ça t'es un peu...

Je regardai Mathis d'un œil mauvais. Il pouvait être gentil et par la suite juste énervant.

— Bonne chance en tout qu'à Irène. On est tout derrière toi.
me souhaita Élian.

— Ça a pas encore commencé, j'vais peut-être me casser une jambe avant la course.

— Me regarde plus dans les yeux si c'est le cas.

— Nous regarde plus du tout carrément.
rajouta Mathis.

— Vous me foutez la pression les gars.
les informai-je d'un rire nerveux.

— Oh laissez ma copine tranquille.
intervint Maxime en se mettant devant moi.