« Straight boys don't kiss like that. »
Louis Tomlinson s'est efforcé de ne pas être qui il est vraiment. Il a travaillé pendant des années pour ne pas être une personne que les gens n'acceptent pas. Pourtant, les murs qu'il s'est construits sont le...
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« Alors... A quel point c'est visible ? »
Adam jeta un coup d'œil à Olivia. Sa joue gauche était rouge à cause du solide coup de poing que Raymond lui a donné. Cela lui faisait mal au cœur de voir sa meilleure amie blessée à cause de lui, mais il était tellement reconnaissant. La peur le prenant aux tripes rien qu'à l'idée à ce qui aurait pu lui arriver si Olivia n'était pas arrivée avant qu'ils ne deviennent violents.
« C'est un peu rouge... » répondit Adam avec une certaine hésitation. « Je suis vraiment désolé, Liv. »
« Pour quoi ? De m'avoir donné un coup de poing ? Parce que la dernière fois que j'ai vérifié, ce n'était pas ton poing », répliqua Olivia. Elle n'allait pas laisser Adam prendre la responsabilité des actes de Raymond.
« Mais c'était à cause de moi. »
« Tu ne mérites pas d'être harcelé », arguments Olivia. « Ce n'est pas la faute de la victime. Jamais. C'est ce que mes pères m'ont appris. »
Cette réplique le rendit nerveux. « C'est la première fois que je les rencontre. »
« Je te jure qu'ils sont inoffensifs. Je veux dire que mon père est petit et quelque peu impertinent quand il veut, mais il ne sera pas méchant avec toi. Toutes les œuvres d'art de notre maison viennent de lui et d'oncle Zayn. Mon autre père est grand. Il a de longs cheveux bruns en ce moment, d'ailleurs ça me fait penser que tu ne peux pas le dire à papa Louis, mais il a l'intention de faire don de ses cheveux bientôt », raconta Olivia avec fierté à propos de ses deux pères. « Il est photographe professionnel, alors ils partent parfois en vacances dans des endroits exotiques pour prendre des photos. Ils disent qu'ils m'emmèneront avec eux un jour. »
« Tes parents ont l'air vraiment cool... et tolérant. » Adam eut le cœur brisé par son propre commentaire. Il jeta un coup d'œil à ses mains. Il pouvait encore voir les restes de couleur que le dissolvant n'avait pas réussi à enlever.
« J'espère juste qu'ils seront heureux de te voir malgré la blessure », marmonna Olivia avant de faire preuve de courage en s'approchant des marches de sa maison, Adam sur ses talons.
Tous les deux étaient effrayés. Olivia craignait que ses pères lui hurlent dessus et la punissent, quant à Adam celui-ci appréhendait de s'être attiré des ennuis avec deux hommes qu'il n'avait jamais rencontrés. Il voulait rester ami avec Olivia. Et s'ils ne le laissaient plus jamais approché Olivia après avoir appris la raison de son hématome ?
« Hello... ? » Olivia appela dans la maison en déverrouillant la porte. Olivia ayant oublié l'emploi du temp d'Harry, elle n'était pas certaine qu'il soit déjà à la maison.
« Hé, Liv, » répondit une voix, et Harry entra dans le couloir pour voir un jeune garçon debout avec sa fille. « Tu dois être Adam ! »
Adam fit timidement un signe de tête. Il s'avança et serra la main de Harry. C'était un peu trop protocolaire pour un enfant de onze ans, aussi Harry dissimula-t-il son rire par un sourire.
« Ravi de vous rencontrer, Monsieur... » Adam hésita. Il n'était pas sûr de savoir comment les noms de famille fonctionnaient pour un couple homosexuel. Harry prenait-il celui de Louis ? Louis avait-il pris celui de Harry ?
« Techniquement, mon nom est Styles, mais je t'en prie, appelle-moi Harry. »
Adam se calma un peu à la suite de la réponse d'Harry. Il se sentit un peu plus à l'aise, mais la tension dans la pièce monta en flèche lorsque Harry remarque la couleur sur la joue de sa fille.
« Olivia ? »
Olivia n'osa lever les yeux pour regarder son père.
« Pourquoi ta joue est-elle rouge ? »
Harry tendit la main pour lui toucher la joue, mais elle tressaillit. La joue était déjà douloureuse et sensible au toucher. Harry sentit la colère monter dans son corps à l'idée que quelqu'un puisse toucher sa fille.
« Qui t'a fait ça ? » demanda rapidement Harry en s'accroupissant pour inspecter davantage le visage de sa fille. « Est-ce que ce sont les garçons qui t'ont volé ton crayon ? Est-ce que je dois appeler l'école parce que je les ai en numérotation rapi-... »
« Papa, je vais bien. » dit-elle en regardant finalement son père. « J'ai heurté quelqu'un dans le couloir. La personne balançait son sac à dos sur son épaule et il m'a frappé au visage. »
Harry la regarde d'un air sceptique. Il savait quand Olivia mentait. Elle détourne toujours le regard quand elle ment et se mord la lèvre. Harry a vu clair en elle, mais il ne savait pas quoi dire d'autre pour la forcer à se livrer. Il ne voulait pas lui forcer la main et insister alors que son nouvel ami était présent. Il se promit néanmoins d'en parler à Louis lorsqu'il rentrerait à la maison pour avoir son avis sur la question.
« Eh bien, si c'est bon pour toi, Adam et moi allons aller nous vernir les ongles, » dit Olivia avant de se précipiter devant Harry, attrapant Adam par le bras pour qu'il la suive dans les escaliers.
« Très bien. Le vernis à ongles noir est dans ma salle de bain si tu en as besoin, » répondit Harry en les regardant monter les escaliers en courant. Il poussa un soupir et passa ses doigts dans ses cheveux. Il n'avait jamais aimé prendre de telles décisions parentales quand Louis n'était pas à la maison. Ils s'occupaient toujours de ces choses en équipe.
Harry se dirigea lentement vers son bureau au rez-de-chaussée tandis que son esprit essayait de comprendre qui aurait pu faire du mal à sa fille. Il ouvrit ses courriels sans intérêt particulier. Il avait postulé à quelques emplois farfelus il y a quelque temps, et il n'en espérait pas grand-chose. Son CV n'était pas aussi impressionnant que celui des autres candidats. Il avait nettement plus de missions qu'auparavant, mais il avait toujours l'impression qu'il y avait de meilleurs candidats.
Les yeux d'Harry s'écarquillèrent lorsqu'il vit son dernier e-mail non lu. Il l'ouvrit et n'en cru pas ses yeux. Il avait obtenu un entretien. Harry était tellement excité qu'il pouvait à peine se contenir. Il lu le courriel deux fois de plus avant que la réalité ne le rattrape et le frappe.
