CHAPTER SEVEN | SAM

42 6 16
                                    



J'aimerais avoir le pouvoir de t'ignorer comme toi tu m'ignores


Nous sommes lundi, ma mère n'est pas rentrée hier soir. ça m'inquiète... ce n'est pas dans ses habitudes de ne pas rentrer.

Je prends mon téléphone qui se trouve à ma gauche sur mon lit. Mes draps violets ne me laissent pas la tâche facile. J'ai du mal à voir mon téléphone mais une fois allumer la lumière qui en traverse est si puissante qu'elle m'aveugle. Super le réveil.
Je regarde les potentiels messages que je peux avoir. Un message de Jeanne apparaît mais avec mon compte fake. Depuis quatre jours j'en ai un, j'ai besoin de lui parler. De m'expliquer et de me faire pardonner. Même si elle ne veut pas me parler, je veux essayer de m'expliquer et de tout lui raconter.

De Jeanne

> Salut Eliott, comment vas-tu ?

Eliott est le nom avec lequel je me fais passer ça serait trop cramer si j'avais gardé Sam.

> Ça va et toi ma belle ?

Je souris comme un con.

Putain TU L'AIMES PAS SAM ! pourquoi tu souris ?

Tu ne l'aimes pas.


Je ne l'aime pas.

Je me lève et m'habille en cinquième vitesse avant de descendre. Je mets mes écouteurs dans mes oreilles en même temps que j'effectue la descente mais je me fige en voyant des pieds au sol. Une personne est allongée dans mon salon. Le corps est caché par le canapé mais je peux apercevoir des talons.


C...c'est ma mère...


Ma respiration s'alourdit, mon cœur ne fait que d'accélérer au point de sortir de ma poitrine. Je reconnais les talons. Elle portait les mêmes avant de sortir en soirée hier soir. Je m'approche du corps avec prudence tandis que mes jambes vacillent je crains de voir le pire devant moi.

J'arrive enfin devant le corps et ce que je vois m'effraie d'autant plus.

Ma mère au sol avec les yeux fermés et le teint pâle. Je m'approche de son corps en étant sur mes gardes. Je dépose délicatement mon index et mon majeur à la base de son cou au niveau de sa carotide pour y sentir son pouls.

Mes doigts tremblent, ma respiration a triplé de rapidité depuis cinq minutes.

Boum.


Boum.


Boum.


Putain elle est en vie...

J'entrouvre ma bouche et un long et fort soupir s'en échappe.

Elle est en vie...mais c'est faible.

J'attrape vite mon téléphone et compose le numéro des urgences.















Je suis sur un siège en salle d'attente, ma jambe tressaute sans que je puisse la contrôler. J'ai appelé Abriel, mon meilleur ami il sait toujours quoi faire pour me remonter le moral. Bon même si son humour est un peu merdique on ne lui en veux pas, il est drôle c'est sa nature.

Quand je suis arrivé à l'hôpital avec ma mère, tout était accéléré...on me posait des questions j'en comprenait la moitié...je sais une chose.

Que c'est grave.

IN HELL Où les histoires vivent. Découvrez maintenant