CHAPTER SEVENTEEN | SAM

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Ils comprendront ce que je ressens quand je m’effondrerais devant eux.









Il y a quelques jours, j'ai reçu un mot sans signature apparente, ne me permettant pas de retrouver le propriétaire. Ce mot contenait seulement une seule et unique parole.

“Cave”

Après avoir reçu le mot, j'ai directement contacté la mère de Jeanne. Elle est l'unique piste et indice que nous avons depuis sa disparition.

Malheureusement celui-ci ne nous avance pas énormément.

Tous les matins je me lève pour aller au lycée avec pour seule motivation, d'avoir un nouvel indice, mais rien.

La police a commencé à interroger le voisinage en leur demandant de montrer leur caves mais rien n'a été concluant.

Je n'arrive plus du tout à dormir de mon côté, la culpabilité me ronge.

Tout cela est de ma faute, si je n'avais rien dit, rien de tout cela ne se saurait passer.

Mon regard se porte sur mon visage à travers le miroir, la luminosité de ma chambre est faible dû à l’heure mais assez pour que je puisse voir mon horrible et affreux visage.

En fait, je suis juste un monstre en y repensant.

Tout est de ma faute, le monstre c’est moi.

Mon regard se penche vers mes poignets ensanglantés. Sans m’en rendre compte, je me suis gratté à sang.

Je regarde le sang mais aucune douleur ne s'exprime à travers mon visage.

Je ferme d’une délicatesse fine mes paupières. Alors que des larmes s’échappent et dévalent mes joues avant d’achever leur chemin au niveau de mes lèvres.

Un délicat goût de sel se mélange avec l’acidité contenu dans ma bouche.

L’acide me représente.

Je détruis tout sur mon passage, comme dirait Taylor Swift ‘’Every single thing I touch has turned into ashes.’’

J’ai commencé à l’écouter depuis quelque temps afin de comprendre l'obsession de Jeanne pour cette fabuleuse chanteuse et pour le moment, je comprends pourquoi elle l’aime.

J’ai touché mon père, il est mort. J’ai touché Jeanne, on ne sait même pas si elle est en vie. J’ai touché ma mère, c’est qu’une question de temps avant que je ne la perde.

Tout le monde meurt autour de moi, je ne sais plus quoi faire. Je suis certainement le problème, c’est même sûr.

La sonnerie de mon téléphone me sort de mes pensées.

C’est la mère de Jeanne.

Je m’empresse de répondre avec une once d’espoir car oui, je ne perds pas espoir. J’accepterais qu’elle soit morte que lorsque que j’aurais vu son corps devant mes yeux pas avant.

- Allô madame, comment allez-vous ? Avez-vous des nouvelles ??

- Je vais comme je peux Sam, tu pourrais venir ? J’aimerais discuter avec toi, si cela est possible bien évidemment.

- Eum, bien sûr, je jette un œil à ma montre J’arrive dans approximativement une quinzaine de minutes.

- À tout de suite dans ce cas.

Après cette dernière parole, elle raccroche.

J’irais en cours une prochaine fois, ce n’est rien.

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⏰ Last updated: Dec 10, 2023 ⏰

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