CHAPTER SIXTEEN | ?

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La dernière note sonnera un jour, cela signifiera la fin.















Nous la cachons depuis quelques jours déjà, la plupart du temps elle est inconsciente, sans notion du temps.

Cette situation, même si c’est pour la revanche, me met mal car après tout elle est humaine.

Bien qu’elle ait été une horrible amie au fil des années, elle reste tout de même humaine.

Mon corps est installé dans un petit siège, mon regard est tourné vers elle. Ses mains sont ligotées à l’aide d’une corde mais cela laisse une marque rouge violacée  sur ses poignets. Ses habits sont dans un terrible état, son tee-shirt est déchiré en plein milieu et son pantalon contient des coupures faisant apparaître du sang.

Je devrais la délivrer mais les autres ne me le pardonneraient pas.

Sa respiration s’alourdit ce qui fait signe aux autres qu’elle se réveille et donc que la torture, si nous pouvons appeler ceci comme tel, reprenne.

Son regard paniqué plonge dans le mien alors que mes mains se posent sur le siège afin que je me lève.

– Lâchez-moi, je vous en supplie… Dit-elle d’une voix faible.

Un pincement se fait ressentir dans ma poitrine, même si je veux désespérément l’aider je ne peux pas.

Ma tête se relève vers les marches qui mènent à la cave, un bruit métallique se fait entendre.

– Eh bien, tu es enfin réveillée à ce que je peux voir, Jeanne. Nous allons pouvoir continuer.

Elle commence à bouger de la chaise afin de se libérer, son instinct de survie est décuplé je peux le sentir de là.

Alors qu’elle se débat de toutes ses forces afin de s’en sortir, il lui assène un coup de barre de fer dans la poitrine. Un cri perçant se fait entendre ce qui me fait directement retourner.

Même si je veux autant me venger qu’eux, l’entendre souffrir me provoque une réaction.

Lorsque je me retourne de nouveau, la chaise est au sol. Jeanne est étalée sur le sol, se pliant de douleur. Je ne peux imaginer qu’une once de sa douleur.

La personne qui lui avait donné le coup l’attrape par les jambes avant de la traîner au sol.

Il commence à déchirer ses vêtements afin de seulement la laisser en sous-vêtements.

Je ne peux pas regarder ça.

Je décide donc de monter à l’étage en disant que j’allais manger alors que c’est bien entendu faux.

Je me rends aux toilettes dans le plus grand des calmes en passant devant les autres alors qu’à l’intérieur de moi, l’envie de vomir et de dégoût est présente.

Des cris se font de nouveau entendre mais je ne peux continuer. Je m’enferme une fois arrivé dans les toilettes.

Je dépose mes genoux dans le sol avant de vomir tout le contenu de mon estomac. Mon corps est tremblant et mon front est brûlant, je dois avertir quelqu'un pour l’aider mais comment ? Je ne veux pas être mêlé à tout cela et pourtant je le suis.

Pourquoi ai-je dit oui au premier abord ?

Je suis juste débile.

Une crise de larmes me prend tout d’un coup, elle ne mérite pas cette douleur.

IN HELL Where stories live. Discover now