Chapitre 2

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Mon réveil sonne. Je n'ai pas le temps d'atteindre mon téléphone que Adrien attrape mon téléphone et éteins mon réveil.

- Hum j'allais le faire. Me plaignais-je.

- Viens là. Dit-il en s'approchant de moi.

- Arrête.

Adrien me fait pleins de bisous dans le cou, ce qui me fait éclater de rire.

- Arrête il faut vraiment que je me prépare là. Riais-je.

- Je déclare ma défaite. Déclare Adrien d'une mine triste.

Je rigole et sors de mon lit. Je m'étire et baille. Je balance les habits d'Adrien sur le lit.

- Je hais Lorenzo Casteli. Prononce mon ami.

Je rigole pendant qu'Adrien se rhabille. J'enfile mon peignoir et nous sortons de ma chambre.

- Un bisou. Exige l'homme en face de moi.

- Non. Refusais-je.

- Tu as peur de tomber amoureuse ? Demande Adrien avec un sourire amusé.

- Ça ne risque pas d'arriver. Tu es bien trop chiant à supporter. Riais-je.

- Dit-elle.

Nous rions et nous croisons au même moment Louise, ma meilleure amie.

- Ah beurk vous avez encore fait vos petites cochonneries. On a vu assez d'horreur à la guerre. Réagit Louise.

- Tu es jalouse que ta meilleure amie prenne mieux son pied que toi. Dit mon ami.

- Beurk. Lâche ma meilleure amie.

Nous rions.

- Aller oust. Dis-je à Adrien.

Adrien me sourit et part de l'appartement. On s'entend tellement bien. C'est un très bon ami et notre relation a un peu évolué il y a quelques mois. Mais il n'y a que de l'amitié et c'est purement platonique et physique. Je ne veux pas d'homme dans ma vie.

Je me rappelle soudainement de quel jour on est. Je cours dans la salle de bain et prends une rapide douche. Je reste un petit instant devant la tenue que j'ai préparé hier soir. Aujourd'hui est mon premier jour de travail. Je suis très stressé.

J'avale difficilement ma salive, la boule au ventre et enfile mes vêtements. Je termine de me préparer et refais surface dans la collocation que je partage avec Louise.

- Mange un truc. Me dit la blonde.

- Je ne peux rien avaler là. Dis-je.

- Je sais mais prends au moins quelque chose pour plus tard. Si tu t'évanouis dès le premier jour, la honte que tu vas te taper devant monsieur le beau gosse. S'imagine déjà Louise.

- Arrête de l'appeler comme ça. Lui dis-je en balançant des gâteaux dans mon sac.

Ma meilleure amie rigole. Je pars de la maison en l'entendant me souhaiter bonne chance. J'entre dans ma voiture et prends la route. J'arrive assez vite mais galère pour me trouver une foutue place pour me garer.

J'arrive dans l'agence et je prends un malin plaisir à sourire à la dame de l'accueil quand nos regards se croisent.

- Victoria Ravidas ?

Je me retourne et fais face à Evelyne, la chargée des ressources humaines.

- Oui bonjour. La saluais-je.

Mlle VictoriaWhere stories live. Discover now