Mlle Victoria

Chapitre 18

PDV de Lorenzo

Je regarde fixement mon message, laissé à Victoria. Je le lui ai envoyé il y a une vingtaine de minutes. Je suis sûr qu'elle l'a vue. Je pense même que mon message la hante. En tout cas elle ne t'a pas répondu, idiot.

- Eh ?

Je lève la tête. Romain me fixe.

- Qu'est-ce qui t'arrives ? Tu ne regardes même pas le match. Me demande Romain.

- Si je regarde le match. Me contredisais-je.

- Vachement ouais.

Je soupire.

- C'est quoi le problème ?

- Il n'y a pas de problème.

- Pourtant tu fixes ton téléphone depuis tout à l'heure. Remarque le brun.

Il me fatigue. Je ne voulais pas lui en parler. Je le connais déjà.

- J'ai envoyé un message à Victoria. Me confiais-je.

- Ton employée ? Demande-t-il.

- Oui.

- C'était quoi le message ? Me questionne mon ami.

Je souffle.

- Accouche.

- Il s'est passé quelque chose avec elle à New York. Depuis, je cherche tous les prétextes pour la provoquer. Avouais-je.

- Tu entends quoi par « quelque chose » ?

- C'est privé ça. Dis-je.

- Le mot privé n'existe pas avec moi. Dit mon pote.

Je soupire à nouveau.

- Je l'ai embrassé et... On a pas vraiment couché ensemble mais... Commençais-je.

- Elle t'a sucé ?! S'exclame Romain en me coupant.

- Non et arrête de crier.

- Ahhhhh c'est toi qui lui as fait quelque chose ! Crie-t-il à nouveau.

- Arrête de crier je t'ai dis. M'agaçais-je.

- Tu ne le nies pas ! Dit mon ami.

Je soupire et roule des yeux. Voilà pourquoi je ne voulais pas lui dire. Il ne va plus me lâcher avec cette histoire maintenant. Mais il fallait bien que j'en parle à quelqu'un. À vrai dire depuis ce fameux moment, je ne fais que d'y penser.

- C'est quoi le problème alors ? Demande-t-il

- Victoria me rejette. Racontais-je.

- Elle a juste peut-être peur que ça change les choses. Suppose Romain.

- Les choses ont changés depuis le moment où je l'ai embrassé et qu'elle m'a laissé faire. Expliquais-je.

- Justement. Victoria a peur.

Je n'avais pas pensé à ça. Devrais-je arrêter de la chercher ? Le problème est que c'est plus fort que moi. J'aime tellement la voir se décomposer et être complètement troublée dès que je lance un sous entendu.

Quelques jours après

- Bonjour monsieur.

- Bonjour.