Mlle Victoria

Chapitre 5

PDV de Lorenzo Casteli

Je me gare et sors de ma voiture.

- Bonjour monsieur Casteli. Me salut le vigile.

- Bonjour Hector. Le saluais-je à mon tour.

Nous nous sourions et j'entre dans mon agence.

- Oh bonjour. Me salut Leslie, la dame de l'accueil.

- Bonjour. La saluais-je simplement.

- Passez une bonne journée. Me souhaite-elle avec un grand sourire en se penchant pour rendre son décolleté encore plus plongeant.

- Elle risque d'être mouvementée. Répondais-je.

Je ne lui laisse pas le temps de me demander pourquoi et je monte dans l'ascenseur. Je regarde ma montre. Je suis pile à l'heure. On s'en fiche, c'est toi qui décide ici. Pas faux. J'aime comme ma conscience me flatte.

J'arrive au bon étage. Je réponds à tous les bonjours que j'entends sur mon passage. J'allais me faire un café pour bien commencer la journée quand soudain j'aperçois Victoria arriver et enlever sa veste. Une idée fuse dans ma tête. J'attends qu'elle entre dans son bureau et je fais demi tour. Je me rends dans son bureau en ignorant ses collègues qui je crois sont devenus ses amis.

- Ravidas dans mon bureau. Lançais-je d'un ton ferme.

- Bonjour à vous aussi. Me salut-elle ironiquement.

Je lui lance un regard noir et repars dans mon bureau. J'y retrouve Lina et Laurence.

- Les clients arrivent à midi. Me prévient Laurence.

- Ça nous laisse le temps de revoir la négociation. Dis-je en frottant ma petite barbe.

- Ça me semble short. Dit Lina.

- Doutez-vous de mes capacités ? Demandais-je en haussant les sourcils.

- Jamais. Je disais juste... Se défend la femme.

- Évitez. La coupais-je.

Je cloue le bec de notre chère Lina. Au même moment, Victoria arrive dans mon bureau.

- Bon on commence par quoi ? Demande Victoria en tapant dans ses mains.

- Un café s'il vous plaît. Demandais-je.

- Je ne suis pas votre assistante. Refuse mon employée.

Je lève la tête vers elle. Celle-ci n'a donc peur de rien.

- Vous préférez être viré ? La questionnais-je.

Victoria me défie du regard. Je sais pertinemment qu'elle doit m'insulter de tous les noms dans sa tête. Pourtant Victoria ne réplique pas et part me prendre un café.

Je passe la matinée à trouver des nouveaux points de négociations avec mes employés. Pour une fois Victoria a clouée son bec. Ça me fait bien des vacances.

- Lorenzo c'est l'heure. Me prévient Sam, mon bras droit.

Je regarde instinctivement ma montre et me lève de mon siège confortable. Il est temps de choisir qui m'accompagnera au rendez-vous.

- Venez. Dis-je en m'arrêtant devant Victoria.

- Qui moi ? S'étonne l'indienne.