Chapitre 13

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Quelques jours après

PDV de Victoria

Alors que j'étais en train de me maquiller, j'entends quelqu'un toquer à ma porte. Je sursaute légèrement.

- Oui ?

- On part bientôt. Prévient Casteli.

Sa voix me procure des frissons incontrôlés. J'avale difficilement ma salive.

- J'arrive.

Je l'entends s'éloigner. Je soupire. Notre dispute houleuse a eu lieu il y a trois jours. Nous nous sommes ignorés depuis. Les seules fois où nous parlons, ça reste dans le cadre professionnel. Je n'aurais jamais dû lui poser cette satanée question. Je suis sûre qu'il jubile en pensant que je suis jalouse. Tu ne l'es pas ? Non.

Après m'être préparé aussi vite que l'éclair, je descends pour prendre mon petit déjeuner.

- On a pas le temps pour ça. Vous n'aviez qu'à vous réveiller plus tôt. Peste le brun.

Ah oui il me vouvoie à nouveau.

- Je mangerais que ça vous plaise ou non. Protestais-je.

J'attrape ce qui me fait plaisir et mange sous ses yeux. Mon patron me jette des foudres à travers ses yeux. Il ne doit pas avoir l'habitude qu'on lui tienne tête comme je le fais.

- Vous avez fini votre cinéma ? Demande-t-il.

- Je mange.

- Dans cinq minutes vous êtes dans la voiture. Sinon je pars sans vous. S'agace l'italien.

Casteli part plus en colère que jamais. Je finis de prendre mon petit déjeuner et sors de l'hôtel. Je grimpe dans notre voiture.

Le silence règne. Personne ne veut parler.

- Je ne sais pas comment vous faites pour m'énerver autant. Souffle mon patron.

Je tourne la tête vers lui.

- Parce que vous croyez que vous ne m'énervez pas vous ? M'énervais-je.

- En tout cas moi je me mêle pas de votre vie privée. Crache Casteli.

J'avale difficilement ma salive en me rappelant de cette discussion.

- Ça a l'air de beaucoup vous perturber. Se moque mon boss.

- N'importe quoi. Le rembarrais-je.

- Vous êtes sûre ? Continue-t-il.

Nous nous regardons un moment.

- Monsieur on est arrivé. Prévient le chauffeur.

Je rompt notre contact visuel pour voir que nous sommes devant le bâtiment.

Je commence à suffoquer. Je suis la première à sortir de la voiture.

- On en reparlera. Dit-il.

J'angoisse à l'idée que cette conversation recommence.

- Après vous. Dit Casteli en posant sa main en bas de mon dos.

Je m'arrête brusquement en sentant sa main à cet endroit. C'est la première fois qu'il me touche. Je ne sais pas comment réagir. Je fais abstraction des frissons que ce geste me procure et avance.

Nous sommes dans ce bulding pour une sorte de séminaire avec tous nos collaborateurs de plusieurs pays. D'après Casteli c'est un jour important.

La salle est immense.

Mlle VictoriaTempat cerita menjadi hidup. Temukan sekarang