Chapitre 11

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Une semaine après

La sonnerie retentit. Je range rapidement mes affaires et sors de la salle en saluant le prof.

- Bon j'y vais. Annonçais-je.

- Profite bien. Me dit Célia.

- Chanceuse. Lâche William.

- Je vous ramènerais un souvenir. Riais-je.

- Met nous dans ta valise. Dit Héloïse.

J'éclate de rire et les salut puis pars. Je rentre d'un pas pressé chez moi.

- Mais qui vois-je ? Demande Louise en agitant ses sourcils.

- Je n'ai pas le temps.

Je cours dans ma chambre finaliser ma valise.

- Quoi tu n'as toujours pas fait ta valise ? S'offusque ma meilleure amie.

- Mais si. Je rajoute juste mes affaires de ce matin. Répondais-je.

Je finalise donc ma valise et en profite pour boire un grand verre d'eau. Je n'ai pas arrêté de courir partout aujourd'hui. Louise me dépose à l'aéroport.

- Bon j'y vais. Annonçais-je.

- Tu ne me fais même pas un câlin ? Demande ma colloc.

- Ça va, je pars une semaine. Je ne vais pas mourir. À moins que Casteli me tue ou alors que je me jette par la fenêtre de l'hôtel tellement qu'il m'aura énervé. Expliquais-je.

- Non ça ne risque pas. Il va surtout te tuer au lit. Dit la blonde.

- Arrête ça. Je ne coucherais jamais avec lui. Dis-je.

- On verra. Lance mon amie.

Je roule des yeux et sors de la voiture.

- À dimanche. Dis-je.

- À dimanche. Dit-elle en agitant ses sourcils.

Je ne peux pas m'empêcher de rire face à cette tête de mule. Je claque la portière et entre dans l'aéroport. Je vois Casteli s'impatienter au loin. Je marche vite dans sa direction.

- C'est bon je suis là. Dis-je.

Celui-ci tourne la tête vers moi.

- Pas trop tôt. Putain Ravidas qu'est-ce que vous foutiez ? S'énerve le brun.

- Mais j'étais en cours. Je ne pouvais pas faire mieux. Vous n'aviez qu'à choisir quelqu'un d'autre. M'énervais-je à mon tour.

- Ne me faites pas regretter.

Je roule des yeux et nous allons nous enregistrer. Comme vous avez pu le voir, nous sommes à l'aéroport direction New York. J'ai accepté sa proposition. J'ai énormément hésité. Je n'ai pas arrêté d'éviter mon patron. Cela fait plus d'une semaine que j'ai dormi en étant complètement bourré chez lui. Je suis toujours aussi gênée. Je ne me voyais pas partir en tête à tête avec lui à 5 834 km d'ici. Oui j'ai compté.

Mais toute ma famille et mes amis m'ont poussé à accepter. Ce n'est pas tous les jours que je vais me déplacer tout frais payés à New York pour le travail.

Après avoir passé toutes les étapes, nous voilà dans la salle d'embarquement VIP.

- Oh des macarons ! M'exclamais-je.

Mlle VictoriaWhere stories live. Discover now