Chapitre 9

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PDV de Victoria

Je sors de la voiture et claque la portière.

- Doucement avec ma voiture. Me me lave mon patron.

Je soupire et repasse mes vêtements avec mes mains. Je regarde le château avec la boule au ventre.

- Rappelez-moi pourquoi j'ai accepté de venir ? Demandais-je.

- Vous n'aviez pas le choix. Répond Casteli.

Je souffle un bon coup et suis monsieur Casteli à l'intérieur du château.

- Bonjour bonjour. Nous salut le propriétaire du château.

Mon patron serre la main du propriétaire des lieux.

- Enchanté, John. Se présente-t-il.

- De même, Victoria. Me présentais-je.

- Bienvenue dans mon château. Je vais vous faire la visite. Dit John.

Je le suis, assez perplexe. Nous faisons aujourd'hui la visite d'un château dit « hanté ». C'est un client que Casteli veut aider. Il n'a rien trouvé de mieux à faire que de m'obliger à l'accompagner à cette fameuse visite. Le but est de récolter un maximum d'informations, donc connaître sur le bout des doigts l'histoire pour ainsi développer toute la publicité de ce château. Je suis morte de peur. Il est vrai que depuis petite, j'ai très peur de tout ce qui touche au paranormal.

- Détendez-vous Ravidas. Me dit Casteli.

- Comment voulez-vous que je me détente ? Un château hanté, sérieusement ? Dis-je.

- Le point fort de Castelion est la diversité de nos clients. Récite-t-il.

- Oui et bien mettez quelqu'un d'autre sur le dossier. Dis-je.

- Qui a dit que vous étiez sur le dossier ? Me questionne l'italien.

- Qu'est-ce que je fais ici alors ? Demandais-je en fronçant les sourcils.

Casteli semble réellement réfléchir, comme si lui même ne savait pas pourquoi il m'a forcé à l'accompagner.

- Parce qu'on forme une équipe. Dit mon boss.

- On forme une équipe ? Demandais-je.

- Je crois.

- Vous croyez ?

- Vous êtes tellement agaçante à répéter ce que je dis. S'agace le brun.

Casteli avance en me laissant planter là toute seule.

- Attendez-moi ! M'exclamais-je.

Je le rattrape et John nous fait la visite du château. Il est immense. Pour rien au monde je resterais ici la nuit.

- Ah oui ?

- Oui cette pauvre fille d'à peine 12 ans a été jeté du haut des escaliers. Maintenant elle terrorise les personnes qui osent s'approcher de ces escaliers la nuit tombée. Raconte le proprio.

J'avale difficilement ma salive. Je me sens tellement oppressé. Je regarde un peu partout. Une pièce sombre vient attirer mon attention alors que le château est lumineux grâce à la lumière du soleil. Je fronce les sourcils et regarde au loin avec énormément d'attention.

- Bouh.

Je lâche un cri de peur et heureusement je me rend vite compte que ce n'est que mon idiot de patron. En parlant de lui, il ricane comme un enfant content de sa mauvaise blague.

Mlle VictoriaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant