Chapitre onze 🥃

59 8 75
                                    

Dazai

—Kunikidaaa, m'écriai-je avec nonchalance.

—Qu'est-ce qui a encore, Dazai, répondit il avec agacement.

—Tu veux pas aller à la réunion de la mafia à ma place, dis-je avec suppléance.

—Ha ? De quelle réunion tu parles encore ?

—Oh, tu n'es pas au courant ? Pourtant tout le monde le sait. Le patron veut s'allier à la mafia portuaire pour la mission. Donc il m'a demandé de mettre en place cette réunion.. alors t'en pense quoi ? Tu veux bien ? insistai-je avec de gros yeux.

Kunikida lève les yeux au ciel avec une exaspération évidente.

—Dazai, tu n'es pas sérieux, tout repose sur cette alliance et tu veux que je t'y représente ?

Je lui adresse mon sourire le plus charmant.

—Voyons, Kunikida, tu es l'homme de la situation. Le patron a confiance en toi, et puis, avoue-le, tu aimes bien jouer les hommes d'affaires sérieux.

Kunikida soupire profondément.

—Pourquoi ai-je l'impression que tu te défiles encore une fois de tes responsabilités ?

—Responsabilités, responsabilités... C'est tellement contraignant. Mais bon, si tu refuses, je pourrais toujours m'en charger, tu sais.

Il me fixe d'un air suspicieux.

—Ok, j'irai à cette réunion, mais tu me dois une faveur en échange.

Je lui adresse un clin d'œil malicieux.

—Promis, Kunikida, tu seras récompensé au centuple.

Le patron entre dans la pièce, son regard sévère pèse sur moi.

—Non, Dazai. Tu iras avec moi, dit-il catégoriquement.

Je lève les yeux au ciel avec exaspération, mais une lueur d'amusement persiste dans mon regard.

—Bien sûr, patron, vous avez toujours raison.

Je sens Kunikida soupirer à côté de moi. Il n'apprécie pas mes petites combines, mais il sait que cela fait partie de mon charme particulier.

—On se croirait dans un drame, mais bon, allons-y à cette réunion, marmonne-t-il.

Je le taquine d'un sourire sarcastique.

—Dommage, Kunikida, tu manqueras une chance de briller dans le monde des affaires.

Le patron m'adresse un regard strict.

—Et toi, Dazai, tu feras preuve de sérieux, compris ?

—Promis, patron, je serai le modèle de la sobriété.

Il secoue la tête avec méfiance, mais cède à contrecoeur. La réunion s'annonce intéressante.

꧁꧂

Je me redresse dans le lit, mes côtés désespérément vides. Ouvrant à peine les yeux, je scrute la pièce pour constater l'absence de toute présence. Mon sourcil se fronce, et d'une voix encore engourdie, j'appelle Chuuya.

— Chuuchuu ?

Je m'extirpe difficilement de la chaleur de la couette, mes pieds touchant le sol avec une légère instabilité. Marchant à tâtons, je me dirige vers le salon. À travers la grande baie vitrée, je le vois, accoudé à la rambarde, son regard plongé dans le vide.

Love Again || SOUKOKUUnde poveștirile trăiesc. Descoperă acum