Amour mouvementé

Chapitre 46

[...]
Après que tout le monde soit rentré, mon père m'a pris à part et a souhaité que nous ayons une conversation. Je présume déjà que c'est en rapport avec Bassim.

— Chérie comment tu vas? Tu n'étais pas très en forme aujourd'hui. Dit mon père

— Je ne vais pas te le cacher papa, dernièrement ça ne va pas fort.

— Qui y'a t'il? Me demande t'il

— Je préfère qu'on oublie cela, je n'ai pas envie de parler.

— D'accord je ne vais pas te forcer la main. Affirme t'il

La compréhension de mon père est exceptionnelle, en plus d'être un père protecteur et d'une grande gentillesse.

— Merci papa.

— Alors dis-moi comment est-ce que tu tu t'es rapproché de Bassim ou point de lui faire changer ainsi?

— A vrai dire, ça été naturel, rien n'a été forcé. Il m'a révélé que tu as toujours eu le désir que je sois son épouse.

— Depuis que tu étais petite, j'ai toujours pensé que c'était lui qui te marierait. Cependant, tu sais Bassim est un homme important, il a été honnête avec moi en me disant qu'il n'était pas intéressé par toi. Aujourd'hui, Dieu faisant bien les choses, il a changé d'avis et a décidé de te choisir comme sa future épouse. Je suis si comblé, ma chérie, Bassim est une personne en qui j'ai une confiance totale.

Je trouve tout cela magnifique mais il y a une chose dont mon père n'est pas informé et qui me cause du stress, évidemment ma rupture avec Bassim.

— Il ne t'a rien dit? Je lui demande

— Y'a t'il quelques chose qu'il devrait me dire?

— Oui papa.

— Et de quoi s'agit-il ? Me demande t'il

— Je préfère qu'il te le dit lui-même.

— D'accord chérie.

Je me sens mal à l'aise pour annoncer à mon père que Bassim et moi avons rompu, je préfère qu'il le fasse lui-même. Je suis totalement incapable de le réaliser.

Nous avons passé tout le reste de la soirée à converser.

•|•| Trois jours après
En rentrant chez moi après avoir récupéré Anna à l'école ce soir-là, j'ai aperçu la voiture de Bassim, j'ai ressenti une accélération de ma respiration. J'avais une boule dans le ventre. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, j'ai garé la voiture et je me suis dirigé vers le salon, où ma tante était assise sur le canapé avec ma mère.

— Maman je viens d'apercevoir la voiture de Bassim devant la maison, où est-il ?

— Dans le deuxième salon, ils t'attendent d'ailleurs. Me répond ma mère

— Moi? Mais pourquoi ?

— Vas-y tu le sauras. Dit ma tante Fatou

Je me rends à l'étage où se trouve le deuxième Salon, mon père et Bassim étaient en train de discuter. Dès que je fais mon apparition, le calme se met en place.

— Bonsoir.

— Bonsoir chérie, viens, assois-toi.

Bassim ne me regardait pas, ce qui m'a profondément blessé. Il a une telle importance dans ma vie, je ne comprends pas pourquoi il se comporte de cette façon.

— Je sens une mauvaise tension, entre vous deux veut bien m'expliquer ce qui ne vas pas?! Dit mon père

Il nous observait tous les deux, il était en attente d'une réponse mais ni Bassim ni moi n'étions prêts à lui répondre.