Chapitre 19

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Bassim continuait de lire mon message comme si cela était normal ce qu'il faisait. C'est toujours ainsi avec lui, il fait toujours comme si c'était normal.

— C'est qui lui? L'imbecile avec lequel tu t'es fait choper au Canada par ta tante?

En raison de son agacement, je préfère garder le silence plutôt que de reparler de cette histoire qui me met vraiment mal à l'aise.

— Répond moi!! S'écria t'il

Je soufie un grand souffle eh dit:

— Oui c'est lui, peux-tu me rendre mon portable maintenant ?

— Non. Dit-il en le mettant dans poche.

Il était habillé d'un costume.

Je m'efforce de rester calme, mais c'est plus fort que moi. Le comportement de Bassim me dérange énormément, il semble parfois oublier que je ne suis pas sa nièce et qu'il n'a aucun droit sur moi.

— Je te respecte énormément Bassim, mais je ne suis ni Neissa ni aucune de tes nièces, d'ailleurs. Tu ne gères pas ma vie, c'est moi qui la gère.

— C'est une bonne chose que tu ne sois pas l'une de mes nièces car j'ai plus d'influence sur toi que sur elles.

Je le regarde avec une certaine confusion, il a tellement confiance en moi que j'ai du mal à le comprendre. Il se considère comme celui qui peut tout contrôler, mais avec moi cela ne fonctionnera pas. Je reste calme et sereine pour l'instant mais je vais finir par m'énerver.

Quelques instants plus tard, nous arrivons. Il n'y avait pas beaucoup de monde, seulement Isma et trois autres amis.

— Katia, comment tu vas?

— Bien merci et Katou?

— Dans la cuisine, elle sera contente de te voir.

Je me dirige vers la cuisine, Katou était en compagnie de ses cousines avec lesquelles elle était en train de préparer les repas.

Katou a été surprise de me voir.

— Katia qu'est-ce que tu fais ici? Dit-elle avant d eme prendre dans ses bras

— Je suis venu avec Bassim tu sais déjà que je vis chez lui.

— Ah ouais, je crois que que nous avons plein de chose à nous dire.

— Oui enfin mais termine d'abord.

— Non on y va, les filles vont s'en occuper. Désoler les filles mais je vais devoir vous laisser Dit-elle en s'adressant à ses cousines

Je me suis senti tellement soulagé, enfin je vais pouvoir me libérer de cette situation et me confier à quelqu'un en qui j'ai entièrement confiance. Katou m'a emmené dans la chambre de son fils Noham qui a trois ans.

— Je crois qu'ici on peut parler sans que quelqu'un nous dérange. Dit-elle

— Oui et Noham ?

— Chez sa mamie, lorsque nous avons un événement nous sommes obligés de l'amener chez maman parce qu'il es très turbulent.

Amour mouvementé Where stories live. Discover now