𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐈𝐈𝐈 | 𝐕𝐀𝐋𝐄𝐑𝐘𝐎

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— Johnson tu sais que t'es vraiment con pour faire ça ? M'insulte mon ami tout en rigolant.

Je l'ai appelé pour m'aider avec Iris, il m'aide à la pister. Il kidnappe devrait être facile pour lui non ?

— Ta gueule Blackwell.

Mon ami m'échange un regard complice alors qu'il tourne à nouveau la tête de façon à surveiller la femme qui m'obsède tant. Elle est avec mon frère. Il la connais et il me l'a jamais présentée ?

L'enflure.

De Valeryo >

Donc tu la connais et tu ne m'as jamais rien dit ? Connard.

De Kay >

D'un oui je la connais et de deux je ne savais que c'était elle que tu pistais du con.

J'éteint mon téléphone et le range, puis je me mets à fusiller mon frère du regard.

— Je te pensais pas comme ça Val, prêt à tout pour arriver à tes fins avec une femme.

— Blackwell c'est pas moi qui a kidnappé une femme pour je ne sais quelle raison donc tu es mal placé pour parler.

Je vois mon ami à lunettes à ma fenêtre, mais il fou quoi là lui ? Il devait garder Williams, putain.

— Alors déjà bonjour, Val redonne mes lunettes. Et avant que tu ne puisses dire quoi que ce soit, elle est là.

— Coucou Lay's avoue je t'ai manqué ! Crie Crystal si fort que tout le parc l'a sûrement entendue.

Non pas ça s'il vous plaît, non.

— Putain Pringles ta gueule merde.

Mes deux amis montent dans la voiture tandis qu'ils se mettent à chuchoter, s'ils se mettent pas ensemble je les tue. Nous faire des crises chacun de leur côté, bon... Ricardo tourne la tête vers nos coéquipiers, tandis que je continue à me concentrer sur Brown. Je sens un coup de coude et regarde Ricardo qui me fait signe de regarder à l'arrière. Je ne le sens pas, je ne sais pas pourquoi.

Oh putain, ramenez moi de la javel.

— Garcia, Williams ! Estèvan tu manges quel aspirateur pour lui aspirer la bouche comme ça merde. Depuis quand ?! Putain j'ai besoin de javel, soufflais-je tandis que j'entend Ricardo se foutre de ma gueule.

J'entends le bruit du moteur de la Lamborghini de Blackwell, mais il fout quoi encore putain ? Je le regarde avec un regard plein d'incompréhension tandis que le parc semble déjà un lointain souvenir aux yeux de mes iris.

— On doit rentrer Johnson pose pas de questions, Olympe à un problème avec l'autre.

Mais qui l'a envoyé kidnapper une conne aussi ?

Je me mets à souffler des mots inaudibles pour les autres qui sont à présent dans la voiture, Ricardo se met à ronchonner, comme d'habitude. Mon regard s'empare des paysages dehors, des arbres, des sentiers jusqu'à ne plus voir que des arbres, il habite dans une forêt ? Après quelque minutes une grande maison apparaît, elle est très moderne, si j'avais su qu'il pouvait se payer des choses comme ça lui.

On rentre dans un garage où plein de voitures sont garées; plusieurs Lamborghini, Bugatti, BMW, des Porsche, une Audi r8 v10 et sûrement d'autres que je ne peux pas apercevoir, leur seul point commun, leur couleur, elles sont toutes noires. Il nous fait signe pour qu'on descende de la voiture puis pour qu'on le suive. En entrant, j'ouvre ma mâchoire devant la beauté de sa demeure.

— Putain. L'enculé.

— Merci Johnson, maintenant ferme ta gueule.

Je ne prononce pas un mot, je regarde juste le paysage, qui est juste majestueux. Je suis Ricardo jusqu'au hall où celui-ci retire sa veste en cuir puis entre dans le vestibule afin de la déposer tandis que je reste avec Estèvan qui reste bouche bée devant la grandeur de cette maison. Il retire ses lunettes et se frotte les yeux. Je rigole face à cette scène. Nous avons une maison prestigieuse mais je n'en ai jamais vu des comme ça. Tous les murs sont mat avec des meubles de couleur mat aussi. Tout est très sobre, et j'adore ça.

On suit Ricardo jusqu'à dans la cuisine et nous ne faisons aucun bruit pour profiter du silence qui plane dans cette maison. Une fois arrivé dans cette pièce, je reconnais le visage et Olympe m'adresse un sourire que je lui rends. En face d'elle, une femme brune, on la voit uniquement de dos.

Qui est-elle ? Est-ce la femme qu'il a kidnappé ?

La principale concernée tourne sa tête dans notre direction, elle nous regarde chacun notre tour, s'attardant sur Blackwell. Ses yeux achèvent leur course sur moi, je lui souris quand celle-ci me regarde dans les yeux. Ses iris... Ils ressemblent à ceux de ma mère... Leurs couleurs noisette, qui deviennent ambres à la lumière... Ma mère me manque tellement, je donnerais tout pour la revoir, tout. Son sourire me rappelle le sien. Wow...

Cette femme est ma mère réincarnée, son sourire, ses yeux... Qui est-elle ? Quel est son nom ?

Une multitude de questions se bousculent dans ma tête.

— C'est quoi son nom ?

— J'en sais trop rien, Ashley je crois, Ashley ouais, me répond mon ami.

Ashley, un prénom doux comme la personne qui se tient en face de nous.

— Tu t'es blessée ? lui soufflais-je.

Elle me regarde dans l'incompréhension, c'est la première fois que quelqu'un est gentil avec elle ?

— Vous savez je suis juste tombée et mon coude est en sang mais rien de grave monsieur.

Je lui souris tandis que j'entends mon ami pouffer de rire à côté de moi. Je lui lance un regard noir et il s'arrête immédiatement. Ashley émet un sourire de gratitude en ma direction. Je regarde celle-ci qui fixe intensément Blackwell tandis qu'elle murmure une insulte à l'égard de mon ami.

— Olympe, je peux t'aider à la soigner ?

— Val tu vas le faire, j'ai besoin d'elle et d'Estèvan, avoue Ricardo.

Je me dirige vers elle tandis que tout le monde quitte la pièce. Un silence de plomb s'abat sur la pièce car aucun de nous n'ose parler. Tandis que nous pouvons entendre les mouches voler je me déplace jusqu'à l'armoire à pharmacie laissant Ashley me suivre.

J'ouvre celle-ci et prend la boîte de pansement et me met à pouffer de rire quand j'aperçois le dessin illustré sur celui-ci. Je me retourne vers Ashley qui ne comprend pas pourquoi une telle réaction de ma part. Quand elle vit le pansement, elle se retint de rire.

— Tu sais, tu peux rire, je ne suis pas Ricardo.

Je vois un sourire se dessiner sur son visage, elle est si douce.

— Tu le crois ça ? Blackwell qui a des pansements Pat Patrouille. Qui l'eut cru ?

Elle émet un rire presque inaudible, puis va s'asseoir sur le rebord de la baignoire qui est présente dans la pièce.

— C'est quoi ton prénom ?

— Je m'appelle Ashley. Et vous ? souffle-t-elle.

— Valeryo, mais tu peux m'appeler Val, et ne me vouvoie pas Ashley.

— D'accord Val.

Nous restons silencieux jusqu'à ce que Blackwell rentre dans la pièce.

— Johnson, on doit y aller.

𝑽𝑨𝑳𝑬𝑹𝒀𝑶 |  𝑻𝑶𝑴𝑬 𝟏Where stories live. Discover now