𝑽𝑨𝑳𝑬𝑹𝒀𝑶 | 𝑻𝑶𝑴𝑬 𝟏

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐗 | 𝐈𝐍𝐂𝐎𝐍𝐍𝐔

TW : Mention de viol, arme, "mort", violence, mention d'actes sexuels

Je regarde les caméras et aperçois la jeune femme du nom de Gioia en train de gémir de douleur sur le sol. Je me précipite vers la trousse de secours située à côté d'eux. Tandis que le nouvel arrivant reste statique, je présume qu'il est le petit ami de celle-ci, le regard ne trompe jamais, leurs regards quand ils se croisent prouvent qu'ils sont amoureux.

— Je reviens.

— Non, tu ne vas pas la sauver. Ma fille doit mourir maintenant. Dix-sept heures vingt à retentit depuis dix minutes maintenant son heure est arrivée aujourd'hui le vingt-cinq juillet sa vie doit s'arrêter là, déclare Alvaro.

— Voir ta fille souffrir est un jeu pour toi ?

— Bien vu Sherlock, tu viens seulement de comprendre, t'es intelligent quand tu veux petit.

Je roule des yeux et décide de ne pas l'écouter. Tandis que j'affiche un sourire vraisemblablement nonchalant, j'entends une voix qui me fait paniquer intérieurement. Stan Miller. Il est là. Il ne la touchera pas, pas encore une fois, என் சிறிய சகோதரி அல்ல. Je commence à partir pour aller la soigner quand un des deux hommes présents avec moi me retient le bras pour ne pas que je descende l'aider. Bien sûr je ne l'écoute pas, je reprends rapidement mon bras, claque la porte et accourt pour la sauver.

De ce que j'ai pu voir à la caméra, elle ne lui a pas touché la jugulaire, celle-ci l'a juste coupé, je lui ferai payer. Une fois arrivé devant la porte, je toque et rentre. Je vois Stan et le fusille du regard. Je m'approche délicatement de Gioia et commence à faire le nécessaire. Une mélodie commence à retentir. Je comprends rapidement que ce sont eux. Le refrain de la chanson Stronger de Kelly Clarkson se met à retentir dans la pièce.

— What doesn't kill you makes you stronger, stronger. Just me, myself and I. What doesn't kill you makes you stronger. Stand a little taller. Gioia chante, c'est ta musique ma fille. Ah non, t'es en train de crever comme une petite pute. Dommage que ce ne soit pas moi qui aie eu ce privilège. Mes nombreuses tentatives, de te tuer avant de mourir n'étaient pas suffisantes. Et si, tu ne meurs pas là, fais attention, je ne suis pas mort comme tu peux l'entendre. Je compte continuer de faire de ta vie un enfer petite souri.

Le corps de Gioia se crispe immédiatement à l'entente de la voix de son père, présumé mort. Il a faussé sa mort pour agir dans l'ombre et nous causer encore plus de tort. Je tourne la tête vers Estèvan, son regard est vide, paniqué. La chanson est coupée pour laisser place à une autre. À présent, c'est September des Earth, Wind & Fire qui retentit à plein fouet dans la pièce. Kay et Alexander se mettent à chanter, tout le monde semble être en panique, sauf eux.

— Do you remember ? The 21st night of September ? Valeryo tu te rappelles ? C'est quand j'étais censé être mort. D'ailleurs, j'ai bien aimé ton discours à mon présumé enterrement. " Enfin, reposes en paix dans les enfers, là où tu mérites de rester éternellement. À jamais, connard. Oh et regarde-moi réussir là où tu as échoué, puisque tu ne mérites pas que ça échoué. " J'ai surtout bien aimé ce passage-là. C'est toi qui pourriras en enfer mon grand, toi pas moi. Je n'ai pas échoué mon pauvre puisque je t'ai fait croire à ma présumée mort petit con.

Les voix d'Alexander et Kay se sont éteintes à l'entente de la voix de Leonardo. Le visage de Valeryo qui était dans ses mains est maintenant en train de fixer le vide crispé.

— Putain, mais qu'ils sont cons ces deux-là, souffle Rose dans un éclat de désespoir.

— C'est qui les deux cons Rose ? S'exclame le père de Valeryo.