𝑽𝑨𝑳𝑬𝑹𝒀𝑶 | 𝑻𝑶𝑴𝑬 𝟏

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐕𝐈𝐈𝐈 | 𝐄𝐒𝐓𝐄𝐕𝐀𝐍

TW : mort, alcool, scarification, addiction, mention de suicide

— Attendez donc là, l'autre, elle sait parler et en plus en langage soutenu ? Quémande celui qui sert de frère à mon meilleur ami.

Gioia me regarde avec les yeux remplis de rage, avec une noirceur qui me rappelle les ténèbres. Ses yeux me demandent l'accord pour commettre quelque chose, je la regarde dans l'incompréhension. Que va-t-elle faire ? Son regard dévie délicatement sur Kay, puis force un sourire. Gioia avant même de pouvoir prononcer un mot, est retenue par mes cris, suivis de ma main recouvrant la bouche de celle-ci.

— Laissez-moi parler ! Je dois dire quelque chose !

— Gioia, calme-toi, tu ne te sens pas bien.

— Non, je dois le dire ! C'est important ! Vous ne comprenez pas ! C'est urgent ! Je ne peux pas attendre !

— Gioia, nous sommes là pour toi, mais tu dois te calmer d'abord.

— Je ne peux pas me calmer ! C'est trop important !

— Gioia, je comprends, mais tu dois nous laisser t'aider, confie Valeryo.

— Lâche-moi ! Laisse-moi parler ! hurle ma sœur à travers ma main qui recouvre toujours sa bouche.

Je sens quelque chose pincer ma main qui empêche ma sœur de parler, je me rends compte que celle-ci vient de me mordre.

— Aïe ! Putain Gioia t'es timbré, calme-toi !

— Gru, Estèvan, vous devriez la laisser s'exprimer, annonce la protéger de mon meilleur ami.

— On sait, mais elle est hors de contrôle. Et arrête de m'appeler Gru, je n'ai pas de nez crochu !

Tandis que j'émets un sourire après avoir entendu la réplique de mon meilleur ami, Gioia me coupe dans mon élan en déclarant :

— Je ne vais pas me taire ! Lâche-moi !

— D'accord, d'accord, mais calme-toi d'abord, Gioia, je soupire tout en réalisant que ma méthode n'a pas fonctionné.

— Lâche-moi, espèce d'enfoiré ! Tu n'as aucun droit de me faire taire ! me crie Gioia furieuse, avec ses yeux me lançant des éclairs.

— Gioia, calme-toi un peu avant de parler, je demande tout en la regardant dans les yeux.

— Je ne vais pas me calmer ! Vous êtes tous des incompétents qui ne comprennent rien ! avoue ma sœur sans écouter ma demande.

— Gioia, essaye de te détendre, s'il te plaît... quémande Iris tout en tentant de calmer la situation.

— Toi, tu ferais mieux de la fermer !

— Putain, Gioia, arrête de jouer les victimes ! Tu gâches tout avec ton attitude de merde ! Puis Iris ne t'a rien fait alors c'est toi qui ferais mieux de la fermer, souffle Kay en essayant de trouver une solution à la situation.

— Ferme ta gueule, connard !

— Arrête, Gioia ! Calme-toi ! je m'exclame tout en attrapant le bras de ma petite sœur.

— Lâche-moi, salaud ! Tu me fais mal !

— Je ne te lâcherai pas tant que tu ne te calmeras pas !

— Estèvan, peut-être qu'il vaudrait mieux la laisser un moment... souffle Kay à mon intention.

— Ne me touchez pas ! Laissez-moi partir !