𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐕 | 𝐕𝐀𝐋𝐄𝐑𝐘𝐎

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Tic...Tac...Tic...Tac...

Une montre se crée dans ma tête "Tue. Tue la." Mon cerveau me demande de le faire mais mon cœur, lui, ne veut pas "J'aime pas tuer. Mais je le fais, je deviens un vrai monstre, comme lui." Les aiguilles continuent de tourner. Le temps est compté. Mais je n'entends rien à part le bourdonnement que les aiguilles de cette montre me procure. Cette montre qui est uniquement présente dans mon esprit et qui arrive à brouiller celui-ci.

Mon esprit est vide, comme si aucune pensée ne pouvait venir le déranger. Comme si je n'arrivais plus à réfléchir. Ma vue se brouille, je n'y arriverais pas, je ne pourrais pas la tuer. Un bruit sourd parvient à mes oreilles tandis qu'une douleur insoutenable dans mon bras se fait ressentir.

— Fait chier ! Crie un de mes amis derrière moi.

Et là, un autre bruit sourd, mais cette fois-ci, aucune douleur.


Encore un.
Encore.
Encore.
Et encore un.

Le sang, c'est ce que mon corps procrastine, mais celui-ci s'échappe par la blessure que ma cible a créé dans mon bras. Elle m'a touché. Mais je reste statique, je regarde le corps de notre victime sans vie à terre. Même si mon cerveau ne répond plus, je m'avance doucement vers elle et m'abaisse puis dépose un masque de ghostface sur son visage puis lance une iris sur le corps de celle-ci. Faire cette démarche est mon travail, c'est un peu notre signature. Une flaque de sang se dessine autour d'elle. Je continue à la fixer avec haine, celle-ci était d'une mafia ennemie. Il fallait l'abattre.

— Valeryo ? Val ! mon frère m'attrape le bras, Valeryo ? Elle est morte c'est bon. On peut partir. Val pourquoi tu ne bouges pas ? Val réponds moi merde. Je m'inquiète putain ! Bon Valeryo s'il te plaît j'ai pas envie de jouer, il remonte sa main vers ma blessure, Putain les mecs, la conne elle l'a touché et il saigne ! Vite, faut faire quelque chose putain.

J'écoute les inquiétudes de mon frère sans réagir, il s'inquiète pour moi...

— Valeryo, viens je vais te soigner dans la voiture, Alexander me prends par le bras puis je me laisse faire, tu saignes trop putain de merde dans tous les cas ne ferme pas tes yeux.

Une fois montés dans la voiture, Alex est assis à côté de moi et fait pression sur ma blessure.

— Kay accélère putain t'as envie que ton frère crève ?! quémande Alex tout en appuyant de plus en plus fort sur ma blessure, ce qui m'arrache un grognement de douleur.

— Ta gueule putain je suis déjà à plus de trois cent soixante kilomètres Estúpido.

— Traites moi de stupide encore une fois je te tue. Je suis espagnol aussi connard.

— J'ai appris le grec alors j'aurais pu t'insulter en grec.

— Kay juste ferme la et avance.

— Putain mais fermez la bande de cons, je murmure dans un élan de souffrance.

— On est arrivé, c'est bon Alexander porte le je vais ouvrir, ordonne mon frère à celui-ci.

Je ferme les yeux cinq minutes mais dès que je les ouvre à nouveau je suis dans mon salon, avec Iris juste au-dessus de moi.

— Arrête de bouger, je dois te soigner, souffle-t-elle d'exaspération.

— Ils sont où les autres ?

— Ils sont partis à la pharmacie, puisque je n'ai pas le droit de partir d'ici.

𝑽𝑨𝑳𝑬𝑹𝒀𝑶 |  𝑻𝑶𝑴𝑬 𝟏Where stories live. Discover now