𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 14

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📅 lundi 19 février

- 𝐈𝐫𝐢𝐬 -

Putain de réveil de merde. Est ce que j'ai vraiment une tête et une envie d'aller en cours ? la réponse semble assez évidente.

Je peine finalement à me lever, malgré le fait que je sois au fond du trou. Je me souviens rapidement de cette soirée et de cette issue qui avouons le, était plutôt particulière.

Après une douche fraîche, je me dépêche de m'habiller, sachant pertinemment que je ne suis pas à l'heure. Je ne suis pas en retard non plus mais j'espère simplement qu'Aaron se prépare de son côté.

Lorsque je suis enfin prête, je récupère mon sac et ma bouteille d'eau avant de rejoindre le salon en vitesse. La, je suis surprise de voir la maison dans un tel état, mais en soi vu la soirée d'hier, il n'y a rien d'étonnant. Par chance, il n'y a plus personne. Et pas même Aaron. Alors, prise de stress, je me dirige dans sa chambre avant d'y entrer et de le voir endormi dans son lit.

Lui qui m'avait promis de m'amener à finalement faillit à sa promesse, ce qui ne me surprend pas plus que ça. Alors, entre le stress d'arriver en retard et la colère de le voir dans un tel état, je m'approche avant de le secouer.

- Aaron lève toi ! dis-je énervée.

- Je dors... répond-il difficilement, encore dans son sommeil.

- Aaron putain ! t'es censé m'amener en cours alors tu lèves ton cul et on y va avant que je ne sois en retard !

Pour unique réponse, j'avais droit à des bruits plutôt étranges. Encore dans un sommeil profond, Aaron ne réagit plus. Je sais qu'il a accumulé beaucoup d'alcool hier soir, alors je sais bien qu'il n'est pas en capacité de conduire. C'est pourquoi, ma décision est prise.

- Tres bien, et bah bonne nuit Aaron, on verra qui rira le dernier.

Sans surprise, il ne me répondait pas. Je sortais alors de sa chambre en claquant la porte, évidemment, avant de récupérer les clés de SA voiture. Il ne voulait pas m'y emmener ? je vais y aller toute seule. Et je sais très bien qu'en rentrant je vais en prendre plein la gueule mais je n'ai pas le choix, je dois aller en cours. Au prix où on paye mon école, c'est préférable de rater le moins de cours possible.

Au volant du beau 4x4 d'Aaron, j'avoue qu'un sourire se dessine sur mon visage. Cela fait si longtemps que je n'ai pas conduit et j'en avais tellement hâte que mon cher Aaron m'en a laissé l'occasion parfaite. Tant pis pour lui.

Lorsque je roule, je me sens à nouveau vivante. Les fenêtres ouvertes, j'apprécie la fraîcheur ainsi que le vent dans mes cheveux. Mais surtout, je repense à ce qu'il s'est passé hier soir, parce qu'en réalité, j'ai peiné à trouver sommeil après ce baiser.

En roulant, je me remémore alors le moment où Aaron s'est jeté sur mes lèvres après que je ne l'ai un peu provoqué. Je n'imaginais pas un instant qu'il aurait plaqué ses lèvres aux miennes mais c'est bel et bien arrivé. Ce que je trouve de plus surprenant dans tout ça, c'est mon comportement. J'aurai du tout arrêter, stopper ce baiser mais c'était tellement bon que je profitais juste. Aaron n'est pas que beau, il embrasse à merveille, et hier soir, il a eu raison de moi.

Ce qu'il s'est passé juste après c'est qu'Aaron, tel un fautif, à lui même stopper ce baiser. Bon, cela a duré un moment mais en fin de compte il valait mieux arrêter avant que ça n'aille trop loin. Lorsque nos lèvres se sont détachaient, Aaron a baissé la tête, conscient de ce qu'il venait de faire.

𝐁𝐎𝐍𝐇𝐄𝐔𝐑 𝐄𝐓𝐄𝐑𝐍𝐄𝐋Where stories live. Discover now