𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 38

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📅 lundi 13 octobre

- 𝐀𝐚𝐫𝐨𝐧 -

Je ne savais pas vraiment comment réagir tellement les émotions étaient diverses. J'étais forcément content de voir Iris, vivante, mais terriblement brisé de la voir dans un état pareil.

Je me rasseyais finalement à côté d'Elio, après avoir déposé Liam dans son berceau. Je craignais l'issue de cette visio mais j'espérais pouvoir redonner un peu d'espoir à Iris en priant pour qu'il ne lui soit rien arrivé de grave même si je commence à douter.

Avant de commencer à parler, Elio faisait un signe de la main à Iris, sûrement un code secret entre eux dont j'ignorais la signification.

- C'est pour être sûr qu'il n'y ait personne avec elle... dit mon ami.

- Oh ok...

- Iris ! comment tu vas ? lui demande son frère inquiet.

- Pas très bien... avoue-t'elle. Comment vous allez ? et Liam ?

- On va bien... ou plutôt on est rassuré de savoir que tu es encore là... dis-je.

- Comment ça ? elle demande.

- Des flics sont venus nous annoncer que t'avais été percuté par une voiture et que... t'étais... décédée...

- Putain les batards...

- Iris, qu'est ce qu'il s'est passé ? je demande. Pourquoi tu ne nous as rien dit !?

- Je voulais protéger Liam, c'était le deal...

- On a trouvé la lettre dans ta table de chevet, on est au courant ! mais merde Iris !

- Désolé Elio... je pensais bien faire...

- Ne t'excuses pas ! raconte nous tout !

- Je me suis rendu au point de rendez vous et d'un coup, trou noir. Je me suis réveillée ici et... je ne sais pas ou je suis pour être franche...

- Qu'est ce qu'ils t'ont fait subir ? je demande.

- Pour l'instant rien... je dors juste sur ce petit matelas et ils m'amènent à manger aux heures des repas.

- Putain Iris... tu sais pas du tout ou t'es ?

- Aucune idée...

- Ecoute moi, tu vas tenir encore quelques jours le temps que je puisse voir avec mes équipes ce qu'on fait. Évidemment, tu ne préviens pas les Dolorès qu'on va tenter de te faire sortir de là ok ?!

- C'est risqué Elio...

- Iris tu préfères rester là bas ?

- Bien sur que non.

- Alors tu nous laisses faire.

𝐁𝐎𝐍𝐇𝐄𝐔𝐑 𝐄𝐓𝐄𝐑𝐍𝐄𝐋Où les histoires vivent. Découvrez maintenant