𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 25

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📅 mercredi 17 avril

- 𝐈𝐫𝐢𝐬 -

C'est le grand jour. Enfin. Aaron et moi allons prendre l'avion pour rejoindre mon frère en Pologne. Et je ne peux dire à quel point j'ai hâte et combien je suis excitée. Cela fait deux mois que je n'ai plus vu mon frère, sans parler du fait que l'on sera en sécurité la bas. En revanche, nous ne restons pas longtemps puisque nous reprenons l'avion dimanche soir.

Alors voilà que les choses se sont arrangées avec Aaron, et que nous sommes allés jusqu'à dévoiler ce que l'on ressentait l'un pour l'autre. Après que nous nous soyons embrassés dimanche soir, nous avons couché ensemble. Aaron m'a fait l'amour une bonne partie de la soirée et je dois dire que c'était un moment hors du temps, juste incroyable. Ensuite, nous avons dormi ensemble, comme avant hier et hier.

C'est une situation particulière que nous vivons depuis quelques temps, notamment depuis que l'on s'embrasse dès que l'on en a l'occasion. En revanche, en Pologne, nous devrons faire comme si de rien était, ne jamais nous embrasser et nous comporter comme deux adultes... normaux, n'ayant aucune relation.

Ce matin, ce sont dans les bras d'Aaron que je me réveille, mais surtout, à cause de l'alarme de mon téléphone. Nos valises sont pratiquement prêtes, il ne reste qu'à les fermées. Le nécessaire pour voyager est également prêt, l'avion n'attend donc que nous.

- J'en connais une qui attendait ce jour avec impatience ! dit-il en s'étirant.

- Tu m'étonnes, bien sûr que j'ai hâte.

- Tu as bien dormi ?

- Tes bras sont réconfortants et agréables alors oui. Et toi ?

- Ca va, j'ai connu des nuits plus catastrophiques...

Je riais devant son second degrés avant de me lever. Du moins, jusqu'à ce que je sois stoppé dans mon élan. Aaron a rattrapé mon bras avant de m'attirer contre lui. J'aimais le sentir me serrer dans ses bras, mais j'aimais d'autant plus lorsqu'il venait poser ses lèvres sur les miennes de bon matin.

Après ce doux baiser, je plongeais mes yeux dans les siens quelques secondes. Ce simple contact suffisait à faire ressortir quelques papillons dans mon ventre et je prenais conscience de l'importance qu'Aaron commençait à avoir dans ma vie, ce qui disons le honnêtement, est plutôt étrange.

- Tu m'as l'air pensive... dit-il en replaçant une mèche de cheveux derrière mon oreille.

- Je le suis, mais peut importe ! réponds-je prête à me lever.

Une nouvelle fois, Aaron m'attirait contre lui. Je n'avais donc pas d'autre choix que de rester sur lui, dans ses bras. Je le connaissais, il allait tout faire pour que je lui parle et que je lui dise ce que j'ai sur le coeur.

- Je ne te laisserai pas partir tant que tu ne me diras pas à quoi tu penses !

- Crois moi, vaut mieux pas.

- Iris ! dis moi !

- C'est juste que... je... je ne sais pas, je n'aimerai pas que tu as ailles voir ailleurs... en Pologne ou ici... mais je ne peux rien dire parce qu'on ne se doit rien toi et moi, et qu'au final ces sentiments ne vont peut être que dans un sens... mais bref

𝐁𝐎𝐍𝐇𝐄𝐔𝐑 𝐄𝐓𝐄𝐑𝐍𝐄𝐋Où les histoires vivent. Découvrez maintenant