Chapitre 3, Onix :

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Je fus réveillé le matin par un War tout énervé. Dans ma nouvelle maison, si on peut appeler cet endroit comme cela, il y a 5 chiens :

Swana, un berger allemand ; Kota, un border-collie ; War, un labrador ; Whity, un husky ; et Shun, qui est un labrador.

J'aime beaucoup ces races de chiens, car elles ne sont ni trop grandes, ni trop petites, ni trop poilus, ni trop fines. Juste parfait.

Je me levais, avant de faire sortir les chiens dehors pour éviter qu'ils ne démolissent la maison et me changea :

Un t-shirt rouge carmin, avec un pull noir par-dessus et un short de sport, dévoilant des tatouages de divers formes et goûts, ainsi que des chaussettes longues, remontant quasiment jusqu'aux genoux.

Ensuite, je descendis et partis dehors après avoir mis mes chaussures et pris une tartine au beurre laisser à mon intention sur la table.

Je m'amusais à lancer la balle aux chiens, ainsi qu'à les faire obéir.

Ils sont bien dressés, et répondre à divers ordres, du célèbre "assit !" à des ordres plus techniques, que les chiens des Hearthers doivent connaître. J'ignore comment ceux qui prétendent être mes parents connaissent ces ordres, mais en soit, ce n'est pas censé m'atteindre plus que ça.

Je réfléchis tout en caressant Kota. Depuis que je suis arrivée ici, je n'ai fait qu'avoir des sensations de déjà vus. Comme si, pour certaines situations, mon corps ainsi qu'une partie de mon cerveau par conséquents, avaient enregistré ces mouvements. Prenons un exemple simple :

La cuisine, et plus précisément le découpage. Hier, ma prétendue mère m'a demandé de couper les pommes de terres. Eh bien ce mouvement m'a semblé familier et la sensation du couteau dans ma main... rassurante. Or, je sais que ce n'est pas censé être rassurant, étant donné que je ne dois pas avoir de souvenirs, encore moins apprécié la sensation de tenir un objet considéré comme potentiellement dangereux... dès notre naissance, nous sommes sensibilisés contre les armes et contre tout acte de violence. Personne ne veut faire du mal aux autres. C'est inimaginable. Pourtant, je me vois très bien utiliser un couteau contre quelconque personne qui me voudrait du mal. Je pense notamment au Hearthers.

Soudain, Shun aboya et tous les chiens se tendirent. Intriguée, je regardais en direction du point qu'ils fixaient. Rien d'autre que ma mère qui revient des courses. Les chiens ne se détendirent pas pour autant, ce qui m'étonna. Normalement, lorsque mes parents rentrent, ils aboient une ou deux fois, avant de se rendre compte qu'il ne s'agit que d'eux et de reprendre leurs activités. Non, cette fois, ils attendirent qu'elle soit hors de vue et même encore un peu, avant d'arrêter de fixer la maison.

Mais qu'est ce qu'il se passe ?!

Je décidais de rentrer dans la maison, et tombais avec stupeur sur une autre femme qui discutait avec ma "mère" et mon "père". Ils ne semblaient pas à l'aise.

Je m'approchais donc, après m'être constituée un visage neutre.

-Bonjour.

-Ha Onix, tu es là ma chérie... cette dame voudrait te faire passer quelques... tests. C'est pour savoir si tu pourras aller au collège dans une semaine, expliqua Samuel, celui qui prétend être mon père.

Je fis une mine interrogatrice, avant de comprendre. Il s'agit là non seulement d'un test pour évaluer mon niveau de connaissance, mais aussi pour savoir si je suis bien une bonne petite Oubliée sans souvenir. Alors je pris un air enjoué et bêta, et avant d'acquiescer.

-D'accord papa.

Mes deux parents s'éclipsèrent, me laissant seule avec l'inconnue, qui souriait.

-Bonjour Onix.

WalkawayWhere stories live. Discover now