Chapitre 5, Maël : fouiner

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Malgré moi, je sentis un sourire s'étaler sur mon visage.

Cette vie, jusque là ennuyante, semblait enfin devenir intéressante.

Léo me lança un drôle de regard, et Onix me sourit.

-Hé bien, je propose d'essayer de retrouver des souvenirs dans un premier temps. Toute émotion, sensation ou impression de déjà vus, qui pourrait nous donner un indice de par où commencer chercher.

-Bonne idée Sherry ! S'exclama Onix. Ensuite, on verra bien. Rendez-vous dans une semaine chez moi. Je trouverais bien un prétexte pour vous invitez. On se tiendra au courant au moment de la séance de sport au pire des cas.

-OK.

Tout le monde se plia face au plan, et on rentra à l'intérieur.

Après encore environ une demi-heure à discuter, on rentra chez nous.

Dans la voiture, ma mère leva les yeux dans les rétroviseurs pour me fixer un instant. À ma droite, Cerise, ma petite sœur, gazouillait.

-Mon chéri ? Tout va bien ?

-Hein ? Ah ouais, très bien...

-Hum... Onix est très sympa tu ne trouve pas ?

Je souris au nom de ma complice.

-Ouais. Elle est très intelligente.

-J'ai vue ça. Sherry à l'air aussi sympathique et cette Kayla, adorable. Léo est un garçon tout à fait charmant, et Daemon à l'air respectable.

-Ça c'est sûr.

-Vous formez un chouette groupe ensemble. J'espère juste que vous ne vous attirerez pas trop d'ennuis...

-Comme ?

Ma mère hésita, et au final, m'offrit juste un doux sourire.

-Tu comprendras assez vite.

-Ho... fut ma seule réponse.

À côté, Cerise cessa de gazouiller. Surpris je me tournais vers elle.

L'enfant affichait un air contrariée. Du haut de ses 6 ans, elle peut être épuisante.

-Je veux un chien aussi ! Comme Black !

Ma mère rit.

-Si tu le dis ma puce. On pourra aller voir mercredi au refuge. Tu voudras venir Maël ?

À l'idée d'avoir un nouvel animal de compagnie, j'acceptais aussitôt.

-Super !

Le lendemain matin :

Je retrouvais le petit groupe devant l'un des arbres de la cours de récréation. Avant de partir, ma mère m'avait serrée dans ses bras, et je l'avais sentis glisser quelque chose dans la poche de mon manteau. Cependant, j'attendis qu'on soit tous là pour l'ouvrir.

En voyant le bout de papier, les autres c'étaient tut.

Je le lut d'abord dans ma tête.

Leurs yeux sont partout.

Dessous, elle avait marquée qu'il s'agissait d'un livre, mais ça ressemble étrangement à un avertissement camouflé.

En levant les yeux, je me rendis compte qu'il y avait des adultes un peu partout, traînant dans la cours, mais aussi des caméras.

-Alors ? Demanda Sherry.

-Ma mère me conseille un livre qui à l'air trop bien ! Leurs yeux sont partout.

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