Chapitre 6, Daemon : fuir

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-T'es sûr de ton coup ? Marmonna Sherry pour la énième fois au moins de la soirée.

-Oui ! Aller les gars, on pourra peut-être avoir des réponses, répliqua Maël en enfilant un sweat noir que je lui prête.

Le rendez-vous donner par la cuisinière à lieu dans une forêt, proche de chez Léo. Le seul hic, c'est que la soirée, on la passe chez moi.

Il est minuit, et on s'apprête à se faire la malle en douce. Mes parents doivent dormir à point ferme à l'heure qu'il est. Ice est couché depuis un moment déjà, et Yoko passe la soirée chez Kayla.

On à décidé de s'y rendre à vélo, j'ai donc demandé à ceux qui en avait d'apporter leurs vélos.

On a été faire un tour tout à l'heure, aussi bien pour prétendre que les vélos nous servaient bien, histoire que ça ne soit pas trop suspect, mais aussi pour faire de la reconnaissance de terrain. La maison de Léo n'est vraiment pas très loin de la mienne, on doit en avoir pour 30 minutes de trajet si on roule doucement.

Kayla, Léo, Sherry et moi on emprunte les vélos de nos frères/sœurs.

Onix à le sien, mais Maël n'en a pas. Il montera donc derrière moi.

Je laissais échapper un soupir énervé.

-Grouillez-vous, et vous avez pas intérêt à faire du bruit, si on se fait choper, on est mort. Maël, tu me suis, ordonnais-je.

Pour l'occasion, tout le monde à mit du noir. Sauf que Maël à bien sûr oublier son pull noir.

Il nous a cependant ramener des masques noirs avec des motifs brodés en blancs.

Celui de Onix est un saphir, Sherry a une aile d'ange, Kayla une plume, Léo un phœnix. Le mien à deux cornes de démon et la queue fourchue qui va avec.

Maël à ses initiales.

Je reviens à la réalité lorsque Sherry se leva du lit sur lequel elle s'était assit.

La jeune fille a cachée sa longue chevelure cerise dans sa capuche, comme les autres.

Maël rabattit la sienne, et nos regards se croisèrent l'espace d'un instant.

Je brisais ce contact visiuel en détournant la tête.

-On y va ? Proposa Onix.

Je hochais la tête, et ouvris la porte.

Je me glissais dans l'entrebaillement, et les autres m'imitèrent. Pas un bruit ne fuitait de ma chambre.

On enfila nos chaussures dans le vestibule, et j'étudiais le choix qui s'offrait à moi.

1. on passe par la porte d'entrée, au risque que cette dernière grince.

2. on fait le tour et passons par la véranda, ce qui implique passer devant la chambre de mes parents.

Je soufflais un bond coup, et posais ma main sur la poignée, l'autre sur le mur juste à côté. La porte est en bois et à vécue, elle est donc dur et bruyant à ouvrir.

Je forçais d'un mouvement sec des épaules, priant pour qu'elle ne fasse pas trop de bruit.

Et mes prières furent visiblement entendues, car en dehors d'un léger grincement, il n'y eut aucun bruit.

On passa donc en file indienne, puis, on sortit.

Il n'eut presque aucun son, jusqu'à ce que Maël tombe.

Alors qu'il allait s'étaler sur le sol, je le rattrapais.

-Maël ! Sifflais-je, hors de moi.

-Désolé, désolé, sourit-il.

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