Chapitre 16, Finn : une mission plus dure que prévue

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Je soupirais et jetais un regard à Hunter. Je veux vraiment faire cette mission, mais pas avec lui...

-Hope, y a pas moyen de changer d'équipes ?

-Non Finn, tu aurais dû venir avant.

Je grommelais quelque chose mais ne dis rien d'autre, avant de me diriger vers le reste de mon équipe, composé de Hunter, Megan, Rox et Nahel.

Nous sommes donc chargé de nous introduire dans le bâtiment afin de libérer Colombe.

Le trajet passe dans un profond silence, chargé de tension et d'appréhension, pour des raisons qu'il me semble, sont évidentes.

Mais le monde semble être contre moi en ce moment, et étrangement, la forêt me semble silencieuse aujourd'hui. Aucun chant d'oiseaux. Pas de vent, pas de bruissement de feuilles. Juste le silence. C'est à un point où nous sommes contraints de faire attention à ne pas faire craquer des branches mortes sous nos pieds et à ne pas écraser les feuilles mortes des arbres. Évidemment, quelqu'un marcha à un moment sur les branches, et on se retourna tous vers la source de bruit, pour découvrir Kriss. Ce dernier semble avoir voulu faire trop de malin, et au point de faire un bruit qui, dans ce silence absolu, résonna.

Il grimaça face au regard noir de Hope, et continua sa progression, comme nous tous.

Enfin, on arriva sur l'une des collines qui surplombent la petite vallée, où est installé le camp des Heathers. Ceux chargés de protégez ceux qui s'occupent de la diversion se cachèrent, et le groupe d'Iris donc, se sépara en duo, discrètement suivit par celui de Grâce, Jaewon, Katran, Scott ou Hope, se dispersèrent pour couvrir un maximum de terrain et ainsi rendre plus difficile la réplique des Heathers et les forcer à se séparer. Reste donc moi, Megan, Rox, Nahel et l'autre là... hum, pardon, Hunter.

Je poussais un profond soupire et m'écroulais au pied d'un arbre. Il faut désormais attendre le signal de Hope pour y aller, en croisant les doigts pour pas se faire choper...

J'étais en train de m'amuser avec une feuille à peine tomber, lorsqu'un cri résonna dans le silence de la vallée.

Aussitôt, je me redresse, tous les sens en alerte. On n'est plus à l'entraînement, ce n'est plus ce jeu inoffensif auquel on se prête, c'est la dure réalité, la vraie vie, le vrai game. On s'élance donc en direction du camp, tout en restant à couvert, protéger par les broussailles, les arbres encore recouverts d'une partie de leurs feuillages, les buissons, les arbustes.

Je dévale la pente de façon méthodique, m'arrêtant à intervalles réguliers pour vérifier qu'il n'y a aucun danger.

Nahel, sans doute le plus expert d'entre nous, est aussi le plus discret, mais on est pas mal dans le style.

Enfin, après une quinzaine de minutes, on arrive en bas. Dans la cours, c'est désert. Tout les surveillants ont l'air d'avoir été appelés pour aller dans les hauteurs. Mais, ils ne sont pas aussi stupides qu'on peut croire. Ici et là, reste des caméras, et je crois distinguer des hommes, cachés, aux aguets.

Nahel nous fait signe de le rejoindre. De son sac, il sort des gants et un petit sécateur.

-OK, il y a encore des gardes qui sont rester là, alors voilà ce qu'on va faire... lâche-il en commençant à couper le grillage.

Ce dernier met du temps à céder, de plus qu'il est électrifier, mais Nahel réussi. Reste plus qu'à se faufiler... pendant ce temps, nous avons préparer tout un plan d'attaque et de défense. Je me coule sous le grillage derrière Megan. Cette dernière se redresse d'un bond et immédiatement après, des gardes, au nombre de cinq, courent vers elle. Je remarque, en me relevant, que l'un d'eux avaient saisit le talkie-walkie qu'il a, accroché à sa ceinture.

WalkawayWhere stories live. Discover now