Chapitre 17, Hunter : Un objectif qui se précise

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-Justement Finn, là est tout le problème, on a toujours aucun signe de vie de la part de Scott...

Mon compagnon se fige soudain et ses yeux s'écarquillent.

-Je... pardon ? Lâche-t-il d'une voix blanche.

Je lève les yeux au ciel.

-Ben voyons. Le précieux petit ami n'est pas là et c'est la décadence ! Par contre quand c'est moi qui disparaît pendant une journée, là, y a plus personne...

-Hunter ! S'écrie soudain Iris, me sortant de cet état de fureur dans lequel je suis doucement aspirer.

-Quoi ?!

-Arrête !

-TU TE FOU DE MOI ?! QUAND C'EST FINN QUI VA PAS BIEN, TOUT LE CAMPUS RAPPLIQUE, PAR CONTRE DÈS QUE C'EST MOI, ON M'ÉVITE COMME PESTE !! ET APRÈS, VOUS OSEZ VOUS DEMANDEZ POURQUOI JE NE VOUS PARLE PLUS ! VOUS ÊTES PIRE QUE CE QUE JE CROYAIS ENFAÎTE !

Ce fut plus fort que moi, les mots, tranchants comme des lames de rasoirs, sortent à flot de ma bouche. Jurons, menaces, critiques, chantages, tout.

Le groupe me fixe, horrifié. Peut-être ont-ils pitié de moi ?

Cette pensée dédouble ma rage.

Hunter, tu... on s'inquiète pour toi... c'est toi qui nous dis jamais rien...

-Tu te fiche de moi Grâce ? Je suis toujours le dernier à être au courant de tout, le dernier à qui on pense, quand j'essaye de vous aidez, c'est pour récolter des cris et des lamentations ! VOUS PENSEZ VRAIMENT QUE J'APPRÉCIE ?! BIEN SÛR QUE NON ! JE VOUS DÉTESTE !

Après cette dernière tirade, je m'enfonce seul dans les bois. Ils réclament Scott ? Très bien. Je vais le chercher. Derrière moi, des cris retentirent, et une personne pose même sa main sur mon épaule mais je me dégage d'un mouvement brusque, avant d'accélérer ma progression.

Arrivé en haut de la colline, j'examine attentivement les alentours, avant de sortir mon talkie-walkie et de le connecter sur la ligne de celui de Scott. Par chance, j'entendis un grésillement.

-Scott ? Appelle-je.

-Hunter, souffle difficilement une voix que je reconnus immédiatement.

-Oui, tu es où ?

-Enfermé dans un bâtiment qui tombe en ruine.

Je sonde la cours du regard, mais sans surprise, il n'y a que trois bâtiments.

-Où ?

-Tu es sur la première colline, face au camp des Heathers ?

-Bien joué génie, ironise-je.

-Merci, enfin bref. À ta droite, il y a une autre colline en pente. J'ai dû aider le duo de Loeiz et Abby à s'enfuirent et me suis retrouvé bloqué ici, en tentant de me cacher à l'arrivée des Heathers. Ma jambe est bloquée et je crois qu'elle est cassée...

-Bouge pas, j'arrive. Tu peux rester en appel ? Demande-je.

-Oui, encore merci mec...

Si tu savais, ne pus-je m'empêcher de penser en me mettant en route.

Durant le trajet, j'échange avec lui, et finis par lui expliquer ce qu'il s'est passé. Mais au lieu d'être dégoûter comme j'ai cru, il se montra très compréhensif, me rassurant. Je dû même retenir mes larmes. Je comprends pourquoi les autres l'apprécient tant...

Enfin, j'atteins la zone indiquée par mon compagnon. Effectivement, j'aperçois un petit édifice en béton, qui semble s'être en partie écouler, recouvert de lierres et d'autres petites plantes grimpantes qui avaient réussies à pousser.

WalkawayWhere stories live. Discover now