Bellarke

Maman...

PDV Clarke :
J'avais trouvé un bunker, plutôt grand, avec le minimum de luminosité, depuis que j'étais parti du camp. Hier, j'avais entendu comme une trompette. Je la connaissais, elle provenait du camps, c'est ce que l'on faisait quand les prisonniers s'était enfuis. Mais quel prisonnier ?

Dans mon bunker, il y avait des vrais, de vieux habits, et un arc. J'avais toujours aimé jouer à l'archer quand j'étais petite sur l'Arche. Mais pour moi, c'était juste un jeu.

J'avais décidé de ne pas rentré au camps, de ne pas me faire voir. Et pour ne pas me faire voir, il fallait que je me change.

Je pris une paire de ciseaux trouvé dans le bunker, et découpa les vieux habits. J'avais découpé un masque, je m'étais fabriqué un pantalon et un pull, tous ces équipements étaient verts.Je m'attacha les cheveux, enfila tout ça et pris l'arc et les flèches pour aller chasser.

Pourquoi mettre un masque ? Parce sur Terre, j'étais la seule à avoir les yeux bleus-verts et sans masque, je suis très facilement reconnaissable.

Je sortis du bunker et marcha, je m'enfonçais dans la forêt, je ne vis aucune bête.

Quelques temps plus tard, j'entendis un craquement, puis une voix, reconnaissable parmis tant d'autre..

Abby : Qui êtes vous ? Tournez vous à avant que je vous tire dessus !

J'obéissai, cependant, au premier coup d'oeil, elle ne me reconnaissait pas. C'est juste après quelques minutes d'observation qu'elle prononça mon nom.

Abby : Tient Clarke, tu as quitté le camps à ce que je vois. Tu sais, je crois que tu as fait des malheureux.. Ah ah ah !
Moi ! Bonjour Maman !

C'est la première fois depuis mon adolescence que je l'appellai comme ça. Je me rappelle petite, quand je revenais de mes cours, je rentrai toujours chez moi en criant : " Bonjour Maman "

Je sais que ça à fait un choc chez elle, je le vois dans ses yeux, je vois la tristesse jamais vu depuis 12 ans, la douleur des mots que je venai de prononcé pesée sur elle.

Abby : Ne m'appelle plus comme ça !

Je savais que pour qu'elle me laisse tranquille, je devais faire la même stratégie, lui dire ce que je disais quand on été heureux !

Moi : Tu m'as beaucoup manqué Maman, tu sais j'ai vraiment eu peur de te perdre, je n'aime pas être sans toi !

Ces mots, je les sortait toujours quand elle rentrai de réunion, je n'avais que 6 ans.

Elle avait la même expression que tout à l'heure. Je l'avais blessé intérieurement et j'en étais fier. Je devais continué.

Moi : Tu sais, papa me manque beaucoup. Je l'aimais autant que toi maman d'amour !

J'avais 7 ans quand j'avais dit ça. " Maman d'amour" ces deux mots la firent frissonner, et elle partit en courant à l'opposé de mon chemin.

Je décidai de reprendre ma route. Cette fois ci, je tirai sur un sanglier. Je le prit dans mes bras et je retournai au bunker.

*********

Une fois le sanglier mangé, je devais m'entrainais. L'arc est encore un peu inconnu pour moi.

Je décidai donc de sortir dehors. Je clouai sur un arbre une cible qui trainait dans le bunker et me plaça à 50 mètres d'elle.

Je commença à faire la roue, puis un salto, et pour finir une pirouette et tira. Dans le mille !
Je recommençais cet entraînement pendant au moins 1 heures, puis changea les figures.

J'eu terminé deux heures plus tard. Il commençait à faire nuit, je décidai donc d'aller me coucher.

*********
Une fois couchée, je repensai à ma vie au camp, je repensai à Lincoln, un terrien vraiment adorable, à Raven, Jasper et Monty, un trio vraiment splendide, à Octavia, ma meilleure amie, ma moitié, une fille vraiment extraordinaire, et à Bellamy, un garçon rebelle, mais à la fois très sensible.

Toutes ces personnes me manquent beaucoup.
J'essuya mes larmes, en repensant à ce que j'avais fait au Mont Wather. Je me détesté. J'avais un trou profond au fond de mon coeur après ce que j'avais fait. Ce trou est toujours présent et s'ouvre peu à peu, tellement j'y pense.

Je posa ma tête sur un pierre, puis ferma les yeux, pensant à une vie paisible, sur terre, des moments de joie, d'amour. Le rêve quoi..

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