Danger et amitié

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PDV CLARKE :
J'étais dans la cafétéria, en compagnie d'Octavia et de Raven. J'étais complètement stressé, je jouais avec mes doigts, je n'arrêtais pas de tourner en rond, et de faire les cents pas.

Octavia vint se tenir devant moi.

- Tu comptes nous faire stressées pendant combien de temps Clarke ?
- J'attends juste qu'il se réveille, lui répondis-je.
- Et comment vas-tu le savoir sans y être ? répliqua Raven.

Elle avait complètement raison, Bellamy ne pouvait pas encore marcher, donc si je n'y allais pas, je ne pourrai jamais savoir s'il s'est réveillé.

Je me dirigeai donc vers l'infirmerie. J'ouvris lentement et doucement la grande porte en métal, puis pénétra à l'intérieur.

Bellamy était toujours couché, les bras sur son torse, mais ses beaux yeux bleus étaient ouverts, laissant place à un regard vide, sans aucunes émotions.

- Bellamy ?

Il détourna ses yeux vers moi, puis ce regard vide se changea en un regard rempli de haine, de colère et de peur.
Il essaya de se levé, échoua au bout de deux essai, puis réussit le troisième.

- Bellamy, tu ne peux pas te lever maintenant, tu es encore ....

Il accourut vers moi, ne me laissant même pas finir ma phrase puis vint poser ses mains autour de mon cou, me faisant tomber à terre. Je me débattai de toutes mes forces, en vain. Je ne comprenais pas ce qu'il se passait, ni ce qui lui passait par la tête. Pourquoi toute cette violence et cette haine envers moi ?

- Bellamy ! Je t'en pris arrête !

Il forçait de plus en plus sur ses longs doigts fins, ce qui me bloquait toute ma respiration. Je ne voulais pas fermé les yeux, je sentais que c'était la fin.

PDV OCTAVIA :
Clarke est allée à l'infirmerie voir mon frère, Raven est allée voir Jasper, puis moi, je me rendis directement voir Lincoln, au laboratoire, en compagnie de Monty.

- Qu'est-ce que vous faites ? demandais-je.

Sur une table, était déposés des centaines d'armes différentes. Des couteaux, des lances, des flèches.. puis au centre, le couteau du chef du peuple de l'Ile Noire.

Monty s'approcha de moi, prit le couteau, puis me le montra.

- Tu vois ce liquide violet ? Ce n'est pas du sang, ni de l'eau. En fait, avec le système informatique, nous essayons de trouver ce que c'est.

J'ochai la tête, en ne comprenant pas à quoi cela servirait, mais je ne dis rien.

- Plus que 2% Monty, cria Lincoln en s'approchant vers moi.
Salut toi, dit-il en m'embrassant.

Lincoln était très doux avec moi, ce qui ne me déplaisait pas. J'aimais être avec lui, je l'aimais lui.

Soudain, un "Bip" se fit entendre au milieu de nos chuchotements.

- Octavia ? Qui est à l'infirmerie en ce moment ? me cria Monty.
- Clarke, pourquoi ?
- Cette substance violette est un poison.
Ce que tu aimes plus que tout, ce poison te fait le détester. Clarke est en danger O !

Je m'empressa de courir en direction de l'infirmerie, en espérant arrivée à temps.
J'ouvris, tel une brute, la grande porte, puis vit Bellamy, en train d'étrangler Clarke.

Je pris une seringue, puis courru dans sa direction et lui injecta le liquide. Il se laissa aller, puis s'endormit quelques instants plus tard.

Clarke se leva tant bien que mal, puis vint se blottir contre moi, en ravalant ses sanglots.

- C'est fini Clarke, c'est fini.
- Octavia, pourquoi a-t-il réagit comme ça ?
- C'est un poison, il a été empoisonné..
- Ça se guérit ? Dis moi que ça se guérit, dis Clarke les larmes aux yeux.
- Je n'en sais rien Clarke, mais sache que je ferais tout pour pouvoir sauver mon frère. Nous ferons tout pour ça.

Clarke ocha la tête, ne se séparant cependant pas de moi.

Cette fille est aussi forte que la grande porte en métal de l'infirmerie. C'est la personne la plus forte que je connaisse, et la personne la plus sincère. Celle qui me rend plus forte chaque jour, celle à qui je pense à chaque instant. Celle que j'ai retrouvé dans la navette, celle qui était à terre devant le corps de son frère, celle qui était sur les poteaux en ma compagnie, celle à qui on a poignardé sa jambe, celle à qui sa mère lui a fait énormément de mal, celle qui a assistée et participer à tant de guerres. Et pourtant, elle est encore plus forte mentalement que le premier jour où je l'ai vue.

Je me suis tout de suite dit : " Elle, elle sera ma plus grande amie, ma meilleure amie " et je ne me suis pas trompée. Elle l'est, et le sera quoi qu'il arrive.

BellarkeWhere stories live. Discover now