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H O L L Y



- Je ne pourrais pas te tenir la main.

Je me retourne en enjambant le banc du piano pour pouvoir poser mes yeux sur mon petit ami, allongé sur le canapé, qui a prononcé ces mots après de longues à m'avoir écouté pianoter sans rien dire.

Nous sommes en décembre, dehors il neige de très gros flocons depuis plusieurs heures maintenant. J'ai allumé des bougies pour sentir un parfum de coton embaumé l'appartement de Charles. J'aime tellement cette ambiance.

- Comment ça?

Son téléphone fini à côté de lui, je sais qu'il regardait pour faire une après-midi paddle demain, avec Lando. Ils se l'étaient promis depuis un bon moment.

Charles a fini par comprendre que Lando n'avait aucune mauvaise intention en m'ajoutant sur Instagram.

Et je soupçonne Charles d'en profiter pour faire ses achats de Noël, sans moi dans les pattes en train d'essayer de l'empêcher de m'acheter tout ce qu'il trouve beau.

- À l'avant première de ton nouvel album, je ne pourrais pas te tenir la main.

Il soupire en laissant taper sa tête contre le haut du canapé. Le sourire sur mon visage ne fait qu'augmenter.

- Pourquoi vouloir tenir ma main quand tu détiens mon cœur entre les tiennes ?

- C'est très niais ça, mademoiselle Archibald.

Je penche ma tête sur le côté en roulant des yeux, mon sourire est tellement grand que mes joues me font mal.

- Ça me fait souvent cet effet quand tu es dans les parages.

Charles se lève pour venir s'installer à mes côtés sur le banc du piano, sur lequel je lui ai laissé une place en me re-installant correctement.

- Chante moi quelque chose que je ne t'ai jamais entendu chanter.

C'est une requête très difficile, je chante en permanence. Il m'a déjà entendu changer des tonnes et tonnes de chanson, que ce soit les miennes ou non.

Mes doigts pianote au hasard avant que je trouve une mélodie. Who you are de Jessie J, c'est une musique qu'il ne m'a jamais entendu chanter. Je croise que la dernière fois c'était avec mon frère Harvey.

Au fur et à mesure, je sens Charles se rapprochait de moi et je souris malgré moi quand sa tête se pose contre mon épaule.

Les derniers notes franchissent ma bouche me laissant légèrement essoufflée, mais c'est ce que Charles me dit qui me coupe le souffle.

- Epouse-moi.

Il dit en redressant sa tête pour croiser mon regard. Mes sourcils se fronce, ma tête se secoue légèrement pendant qu'un rictus franchit mes lèvres.

- T'es complètement fou ?

- Peut-être. Ses fossettes apparaissent. Mais je jure que je te passerais la bague au doigt un jour.

- J'aimerais avancer le temps juste pour vivre ce jour-là maintenant.

Je pose ma main sur sa cuisse recouverte d'un survêtement, on a passé la journée à ne rien faire, juste nous deux ensemble.

- Ne bouge pas.

Ma main ne reste pas longtemps en place puisque Charles se lève rapidement pour filer vers la pièce qui lui sert à la fois de bureau, autant de que de range bordel, il faut être honnête.

Quand il revient deux minutes après, je l'attends sagement assise toujours sur mon banc, cette fois opposé au piano.

Je ne peux gâcher ma surprise quand il se met à genoux, juste devant moi. Avec un sourire à faire chavirer des cœurs, je vous le dis, mais le mien il l'a déjà depuis longtemps maintenant.

- Holly, acceptes-tu de devenir ma femme ?

Dans le creux de sa main qu'il présente devant moi se trouve une bague faite en papier, ce qui me fait tout de suite rire.

Très bien cette demande n'est pas officielle, mais au moins il se donne de la peine pour me donner un aperçu du moment.

Mon corps se penche légèrement vers l'avant pour que je puisse poser mes mains sur chacune de ses joues.

- Des milliers de fois je te dirais oui mon amour.

- Un jour, j'aurais une vraie bague entre les mains.

Il prend ma main gauche dans la sienne pour glisser le bout de papier autour de mon annuaire.

Charles dépose un baiser sur cet anneau de papier, avant de se relever assez fier de lui si je tiens compte de son sourire planté sur son visage.

- Le plus important ce n'est pas la bague, c'est la promesse.

C'est comme ça que j'ai écrit Paper Ring.
« I like shiny things, but I'd marry you with paper rings, that's right, darling. You're the one I want and I hate accidents, except when we went from friends to this »

Ce moment aurait pu être le début d'une longue histoire d'amour.
Vous vous dites peut-être que l'on a filé le parfait amour, que l'on a eu de nombreux enfants et que l'on a vécu heureux ?
C'est tout ce que je nous souhaitais.

   P A R T I E    2 C O M M I N G      S O O N

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P A R T I E 2
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Golden | Charles Leclerc Where stories live. Discover now